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·011s LIQUl!UR8.

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il dél'ivé de la plante

ros solis

qui entrait , avec plu–

sieurs autres, dans la composition de celle liqueur. Le

rossoli, nommé

populo,

était fort estimé sous le règne

de Henri III el Henri IV; les ratafiats de cerises et d'œil–

lets, ainsi que plusieurs autres liqueurs, furent inven–

tés pour réchauffer la vieillesse du roi Louis XIV.

Enfin , ''ers le commencement du dernier siècle ,

tanc.lis que les Distillateurs de Montpellier s'exer–

çaient à composer la liqueur appelée

eau d'or

à

des–

sein de fah-e allusion à l'or potable des anciens chi–

mistes, les Américains fabriquaient le fameux rataOat

de

cédrat

qu'ils ont appelé

crème des Barbades,

la

Dalmatie faisait connaitre son

marasquin

de Zara, Ams–

terdam son

curaçao,

Bordeaux acquiérait une réputation

universelle pour

l'anisette.

Le médecin Garus nous don–

nait

l'elixir

qui porte son nom, Colladon de Genève son

tau cordiale

et Bouillerot imentait

l'huile de Vénus.

Depuis, les liqueurs ont beaucoup varié, la diversité

des noms demandés par le public s'est considérablement

accrue de nos jours; aussi les Distillateurs se sont-ils

multipliés de tous côtés : ceux de Paris, la Villette ,

Lyon, la Côte Saint-André, Limoges , Orléans, Rouen,

Amiens,

etc,

rivalisent entre eux pour les prix et les

qualités; de nos jours les religieux de l'ordre de Saint–

Bruno qui résident au 1_11onastère de la

grande Chartreuse

près de Grenoble fabriquent trois élixirs : blanc, jaune

et vert, qui sont en grande réputation; la liqueur hygié–

nique de Raspail jouit également de la faveur du public.

-•o•-

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