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TRAITÉ
regarde
à
la première dépense qu'entraine l'achat
d'une machine.
L'appareil
à
boucher ressemble beaucoup à celui
employé
dam~
la fabrication des eaux gazeuses. Comme
avec ce dernier, le bouchon est mis dans un tube en cui–
vre cl refoulé à l'aide d'un levier coudé, la bouteille est
placée sur une pédale entourée d'un rebord assez élevé
afin de recueillir le liquide, dans le
cas
où le vase
que l'on veut boucher viendrait à casser. En appuyant
sur cette pédale avec le pied, la bouteille \ient
se
11res–
ser sous la partie inférieure du tube conique qui con–
tient le bouchon et se trouve bouchée inslantané–
menl
1.
Quand on se sert de la machine à boucher, on doit
faire usage de bouchons plus gros que d'habitude; le
refoulement qu'ils éprouvent en passant dans le tube
conique les malaxe et
y
forme souvent des passages
que le liquide traverserait si le bouchon pouvait revenir
à son volume primitif.
Ficelage.
-
La
longueur du morceau de ficelle à em–
ployer pour cette opération dépend de la grosseur du
vase bouché. Celle ficelle doit être de bonne qualité
el de grosseur suffisante pour résister à la pression
exercée par la chaleur. Un morceau de ficelle de 6:S
à
70
centimètres pour les carares, et un morceau de
.us
à
50 centimètres pour les bouteilles, suffisent pour
1
Nou1 rttommandons la machine
il
boucher perfectionnée par M Prudent
Gu~nin,
rue de Choiseul, Ill,
à
r.ris. Cel appareil, h la fois
~olide
et
gra–
cieux, est muni de liuil tubes de rechange; il peul bouchPr dt'poi1 les plus
pelitt'Sjo1qo'101 plus grandes bouteilles.
La
racilithne laquelle on peul mt'llre
celle machine en usage ne lai5'e ritn
à
d«sirer.