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DES LIQtmUU.

38H

ment, ce qui n'existe pas; car, peu de temps après son

contact avec l'air, la conserve se décompose. Les autres,

et nous partageons cet avis, prétendent qu'à l'aide de

la chaleur tout l'oxygène renfermé dans les vases est

absorbé par une partie du ferment qui, par cet excès

d'oxygénation, perd sa propriété fermentescible, tandis

que le reste du ferment ne trouvant plus d'oxygène,

n'éprouve aucun changement.

L.c succès du procédé d'Appert dépend principalement

du 1•arfait bouchage, de la manière d'appliquer la cha–

leur aux diverses substances que l'on désire conserver,

enfin de l'espace de temps que doit durer l'opération.

Le

calorique s'applique aux conserves:

i

0

par le bain–

marie,

!O

par la vapeur.

Bain-marie.

-

On se sert, pour celte opération, d'une

grande bassine en cuine à fond plat, dans laquelle on

pose

un clayon de bois; on garnit aussi intérieurement

les parois avec deux ou trois cerceaux, afin d'empêcher

les bouteilles d'être en contact avec la bassine; on range

ces bouteilles debout dans cette dernière, en y ajoutant

de l'eau de manière qu'elles baignent jusqu'à 3 centi–

mètres au-dessous de la cordeline ou bague, et ayant

soin de les mettre dans de petits sacs en forte toile ou en

treillis ; puis on couvre ces vases de linges mouillés ou

avec un couvercle

,

afin d'éviter la déperdition de la

chaleur.

Tout étant ainsi disposé,

il

faut chauft'er lentement en

commençant l'opération, pour que la chaleur pénètre

l'intérieur des bouteilles d'une façon égale, et lorsque

l'eau est parvenue à l'ébullition ou au degré convenable,

continuer ou suspendre le degré de chaleur plus ou

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