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l'om rir enlièrement
aussit.ôlque le thermomèlre
marquera
40".
Pousser ensuite le degré de chaleur jus–
qu'au point nécessaire à la conservation des substances
soumises à l'action de la vapeur. L'opération étant ter–
minée, n'ouvrir l'armoire que le lendemain et avec
1•récaution, de manière que l'air ne puisse frapper su–
bitement les conservci: et n'occasionne, par cette cir–
constance, une casse inévitable.
La
vapeur, en se répandant dans l'armoire, vient se
condenser sur les parois de cette dernière, glisse au long
ou tombe du haut en gouttelettes sur les bouteilles; pour
éviter cet inconvénient, qui pourrait les faire casser, le
degré de température de cette eau étant inférieur
à
celui
du ,·erre, on met sur la rangée supérieure un vieux
paillasson ou un
lit
de paille qui, recevant ces goutte–
lettes, les divise et les réchauffe tout à la fois.
En suirnnt avec exactitude les indications qui précè–
dent, nous pouvons garantir que pas une bouteille
ne cassera pendant l'application du calorique, soit au
bain-marie, soit
à
la vapeur.
La
production de la Yapeur et la manière de la di–
riger étant détaillées dans le
Traité
dt1
alcools,
de façon
à
ne laisser rien
à
désirer,
il
est inutile de faire connaître
ici ces détails.
Wral~
aa 81•op ea CompetM.
Quoique ce genre de préparation appartienne plus au
confiseur qu'au Liquoriste, nous allons néanmoins l'in–
diquer, pour le cas où ce dernier voudrait se livrer
à
la fabrication de cette espèce de conserves.