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TRAITÉ
ovoïde, comprimée,
très-li~se
et luisante, d'une couleur hrune
uyanl
une enveloppe mincll et fragile.,q11iL'renferme elle-même
une amande blanchâtre et huileuse.
La badiane répand une odeur agréable, analogue à celle de
l'anis vert; sn saveur est un peu âcr<', aromatique et sucrée;
celle de la graine est beaucoup plus faible.
Les Chinois en mâchent souvent après le repas, pour
faci–
liter la digestion, se parfumer la bouche, et se fortifier l'esto–
mac; c'est un puissant diurétique.
BA.LSAlllITE. -
Plante vulgairement désignée sous le nom de
grand baume
et ile
coq dts jardins,
elle croit nalurelle–
ment dans ltls lieux incultes du midi de la France.
La balsaruile n une odeur extrêmemeril forte, aromati11uc
et agréable, une saveur chaude et amère. Elle est reconnue
comme 1ermifuge.
Duns.
(Voir t.
11,
Dict. des substances chimiques.)
BAs1Lic. -
Plante annuelle, originaire de l'Inde, générale–
ment cultivée dans les jardins de l'Europe à cause de soo
odeur sùave et aromatique.
On connaît plusieurs
~orles
de basilics qui croissent avec ou
sans culture. Ln grande esprce seule est employée.
Cette plante est excitante el tonique.
B.1.ums nu Pt!Rou. - Suc produit par un grand arbre qui
croît dans lAmérique méridionale et particulièrement dans le
l'érou.
On distingue trois
1·ariété~
de baume du Pérou,
Je
blanc
"Je
roux et le noir. Les deux premiers sonl assez rares dan; le
commerce,
il
n'en est pas de même du troisième; le b'iume
du rérou noir qui est fort commun et expédié dans de pe–
tites courges, 11'ob1ient par une décoction des branches et
de l'écorce du
myroxylum peruiff!?-um.
li
ei;t ordinairement
d'une couleur rougeâtre brun foncé, d'une consistance :>iru–
peuse, d'une odeur forte et agréable, quoique légèrement em–
pyreumatique, d'une saveùr chaude, âcre et amèrP.; projeté
sur des charbons ardents,
il
s'enflamme, brOle avec
facili~
répand une fumée blanche d'une odeur agréable, ayant quel–
que annlogie avec celle de la vanille, et se dissout dans l'alcool
reclilié
à
l'excepLion d'un petit résidu pulvérulent.
On falsifie ce baume nvec la seconde huile de benjoin qui
passe en Jislillanl crlle résine dans une cornue ou anc la
ré–
sine de copnhu ; ces fraudes sont difficiles à reconm1ltre.
si
ce n'est
à
l'odeur, qui est beaucoup moins suave et moins forte
que celle du baume du Pérou Ires-pur.