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DES LIQUEURS.

'1

t

agréable approchant de celui de la11oisette. Elles sont sujettes à

être attaquées par les insectes ou rongées pnr

le~

nuimaux. Dans

un lieu sec. on peut les conserver deux ou troi:1 nus.

Les amandes douces sont considér1

1

cs comme rafraîchis–

santes.

!"

Amandes amères.

-

l.es

amandes amères doivent être

choisies comme les amande& douces, dont elles ne diffèrent que

par le goût, qui est e1trêmement amer. Celle amertume eilt due

à une portion d'acide hydrocyanique et à une huile volatile

jaune, plus pesante que l'eau; aussi ces amandes, prises en

grande quantité, cxercent-ellea sur l'économie animale une

action délétère.

Amandes d'abricots.

-

Ell':ls i;out e1traitet1 des noyaux

des fruits de l'abricotier. La composition de ces amandes est à

peu près la mème que cellu des amandes amère:1; elles ont

plus de parfum et moins de finesse de goût que ces dr-rnières,

mais contiennent davantage d'acide hydrocyanique ; elles sont

également sujettes à se rancir.

I."

Amandes de pêches.

-

Elles sont extraites des noyau1

<les fruits du pêcher et ont le même caractère que les amandes

cJ'abricots; néanmoins, elles ont Je goût plus fin et plus

agréable.

AllBRR GRB. - Celle substance a fait longtemps l'objet des

recherchc3 des naturalistes, curieux de connaitre son origine.

On l'a prise pour un bitume, pour une écume de mer desséchée

au soleil, pour un amas de rayons de cire et de miel longtemp11

exposés à la même chaleur el converlis en ambre, etc.

Quoi qu'il en soit, on trouve l'ambre gris Ooltant sur la mer,

aux environs des îles Moluques, sur les côtes du Brésil,

ri'

Afrique, de la Chine et du Japon.

Matièrn concrète, d'une consistance tenace comme la cire,

1l'une odeur suave lorsqu'on la chaulTe ou qu'on ln frotte,

l'ambre gris est souvent fnlsillé, mêlé atec di\erses substances

qui altèrent sa qualité. On doit choisir l'ambre gris net, sec,

léger, de collleur cendrée; il est insipide, écailleux et n'exhale

aucune odeur, à moins qu'il ne soit frollé ou échauffé. On re–

connaît qu'il est pur aux signes suivants : rnr l'eau

il

surnagP,

et se fond à ln Oamme d'une bougie sans rlonner de bulles ni

d'écume. L'alcool n'a point d'action sur l'ambre gris à froirl,

mai~

il le dissout très-bien à chaud, et forme ce que l'on

appelle ln

teintw·e d'ambre.

L'ambre l'st stomachique et cordial, mais son plus grand

usage est pour les parfums; on le mr'le avec le musc, dont

il

tempi>re la virn odeur.