DES LIQIJl!URS.
et autres usages. Ces bassines doivent être plus larges
que profondes, de manière à o1frir une plus grande
évaporation; le fond doit être bombé el en demi-sphère
(cette forme est appelée vulgairement
cul
-
de
-
poule) ,
afin de présenter plus de surface au feu et pour éviter
que le sucre ou les autres matières ne s'attachent aux
parties rentrantes et ne puissent brûler (pl.
11,
fig.
t ).
Les
bassines destinées au blanchiment et
à
la confection
des fruits doivent
,
au contraire, être de forme aplatie ,
de façon que les fruits ne puissent s'écraser.
Viennent ensuite les
filtres
(fig.
!) :
ils doivent être en
enivre étamé et de plusieurs dimensions, munis de leurs
couvercle et robinet, garnis à l'intérieur de petits cro–
chets placés de distance en distance pour accrocher la
chausse. Ces filtres ressemblent
à
de grands entonnoirs
fermés; ils doivent être posés sur un bâtis en bois de
chéne,
BOUS
lequel se trouve une cuvette garnie en cuivre
étamé, afin de recevoir le liquide, dans le cas où ce der–
nier viendrait, par l'inattention du Liquoriste, à couler
par-dessus le vase destiné
à
le recevoir.
Plusieurs
filtres
pour la décoloration des sirops. Ce filtre
très-simple, porlnnt le nom de l'inventeur, Dumont, con–
siste en une caisse présentant une pyramide tronquée
et renversée (fig.
3
et
.i).
Cette caisse est en bois, garnie
à l'intérieur de feuilles de cuivre étamé soudées entre
clics ; à sa partie inférieure est un robinet,
a
,
destiné
à l'écoulement des sirops; un peu au-dessus est une
ouverture qui reçoit un cylindre ou tube,
b,
creux •
appliqué
à
l'extérieur du filtre, et servant
à
l'évacua–
tion de l'air contenu dans l'appareil.
Le
filtre, dans
ton intérieur, reçoit deux diaphragmes carrés,
c
el
d:




