DES LIQUEURS.
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cbée autour du mortier el percée par le fond pour
laisser passer le pilon
(fig.
7 ).
Des
tamis
en crin et en soie pour passer les liquides,
un
syphon
à robinet et une
pompe
dite
bat-bturre
,
en
fer-blanc, pour dépoter les eaux-de-vie et liqueurs en
tonneaux et un petit
syphon
,
soit en verre, soit en
fer-blanc, pour les petites opérations; un
récipient
flo–
rentin
en verre , des- entonnoirs eu cuivre étamé, en fer–
blanc et en verre de plusieurs grandeurs; un
puilard
ou
pochon
et son
plateau
pour verser sur les filtres et rem–
plir les brocs. Ces deux pièces doivent être étamées; le
puisard doit contenir
troia
litres et avoir une
échelle
dans
son intérieur.
Une
preae
(fig.
8)
avec son seau pour prel!ser les
fruits
et le marc de cassis; il faut avoir aussi un plateau de
rechange pour les marcs d'orgeat. Une grande
table
en
chêne pour le service du laboratoire; sous cette table
un grand
tiroir
dans lequel se trouvent les
(orets ,
pinces
diverses
,
couteaux
à sucre et à zester,
rapu
à
liége, etc.
Le
Liquoriste doit avoir, selon l'importance de
sa
fa–
brication , une certaine quantité de
tonneaux
el
barils
en bois de chêne , cerclés en fer , munis de canelles en
cuivre , recouverts de peinture à l'huile , tant t'our les
garantir de l'humidité et des piqûres de vers, · que
pour éviter l'évaporation à travers les pores du bois : la
peinture qui les recouvre n'est pas un ornement inutile.
Ces tonneaux doivent reposer verticalement sur des
chantiers, afin de tenir moins de place.
Le laboratoire doit être abondamment pourvu de
spa·
tulu
plates
,
en bois de chêne, pour remuer les mé-
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