TRAITÉ
ces diaphragmes sont en cuivre étamé et de grandeur
différente. L'appareil est rendu complet par un cou–
vercle
,
e,
destiné à le fermer et
à
empêcher le refroi–
dissement. Nous indiquerons, à l'article de la clarifica–
tion des sucres, la manière d'employer ce filtre.
Plusieurs
congu
de diverses grandeurs pour opérer le
mélange des liqueurs.
Ce
qu'on appelle conge (
fig.
~)
est une espèce de fontaine en cuivre étamée en dedans.
ayant une échelle
,
a
,
qui indique la quantité de
li–
quide se trouvant dans l'appareil , et munie d'un robi–
net,
b,
et d'un couvercle,
c.
Une grande
sébille
en bois
(fig.
6), cerclée et garnie en
fer nec. deux poignées, soutenue à la hauteur de un
mètre environ du sol par quatre cordes
,
a,
attachées
au plafond
,
laquelle sébille est mise en mouvement
avec nn boulet de canon,
b,
en fer, du poids de
to
à
1
i
kilogrammes, et sert
à
broyer les amandes pour
le sirop d'orgeat. Il existe
à
Paris plusieurs mécani–
ques pour Je même objet ; nous les connaissons pres–
que toutes , el nous sommes assuré par nous-même
qu'elles sont inférieures à la
sébille.
~ous
devons dire
cependant que nous avons vu
à
Orléans, chez MM. Viale
et
c• ,
Liquoristes en gros , un moulin semblable
à
ceux employés par les moutardiers
,
lequel servait
à
broyer les amandes et donnait d'excellents résultats.
Nous en parlerons
à
l'article sirops d'orgeat.
Un
cylindre
ou
brûloir
pour torréfier le café el le cacao,
un
moulin
à
café ; un
mortier
en pierre ou en marbre ,
avec pilon en bois, un petit
mortier
en cuivre.
Un grand
mortier
en fer pour piler les substances du–
res, avec une sorte de poche en r1eau , laquelle est atta-