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DES LIQUEURS.

M. Soubeiran , directeur à

la

pharmacie centrale de

Paria,

a imaginé un système de distillation

à

la upeur

pour les eaux distillées, en employant pour cet usage

les alambics simples : voici en quoi consistent les addi–

tions de ce suant distingué.

Un

tuyau

mobile,

a

(~.

t3}, de cuivre et en forme

d'anse ayant un robinet,

b,

qui le traverse , sert

à

mettre en communication la npeur de la cucurbite

a'Vec le bain-marie; un autre tuyau,

c

,

de cuivre re–

courbé, vient se joindre avec lui et descend intérieu–

rement le long des parois, se recourbe et s'ouvre vers

le milieu du fond du bain-marie. Un diaphragme,

d,

criblé de trous, porté par plusieurs pieds qui le tien–

nent soulevé au-dessus de l'orifice du conduit

à

va–

peur et muni de deux anses pour l'introduire ou

l'enlever

à

,·olonté, sert

à

placer dessus les plantes ou

les fleurs que l'on veut distiller. Par ce système, on

peut remplacer l'usage du bain-marie percé, el on ob–

tient également une distillation

à

la vapeur, puisque les

substances ne sont point en communication directe avec

l'eau de la cucurbite et que leur isolement est complet.

L'alambic

à

COLONNE,

comme les précédents, se com–

pose d'une cucurbite , d'un chapiteau, d'un col de

cygne et d'un réfrigérant.

La

colonne,

a

1fig.

U),

propre–

ment dite, est la seule pièce qui diffère : sa hauteut'

varie suivant la force de l'appareil; la partie qui vient

se poser sur la cucurbite est fermée par un diaphragme

fixe,

b,

percé d'une grande quantité de trous, lequel

supporte lui-même quatre ou cinq autres diaphragmes

c,

munis d'ansés, qui se posent les uns sur les autret1, élant

chargés chacun d'une couche de plantes ou de fleurs.