DES LIQIJBUllS. ·
Tider, rincer, remplir de liquide froid la cucurbite et attendre
que ce
dernier soit arrivé au point
d'~bullition
à
chaque opé–
ration. (Voyez,
à
la fin du volume,
Dtscription du vase txtrac–
tif
de
M.
Egrot fils,
pl.
1v.)
L'appareil pour distiller
à
la
CORNUE,
ou
RETORTE,
est
eomposé de trois pièces en verre
(fig.
HS) : de
la
cornue,
a,
d'une allonge ,
b,
qui est un tube renflé au milieu
t>l ouvert par les deux bouts, et d'un ballon,
c
,
servant
-de récipient. Cet appareil , très-fragile, est employé
rarem~nt;
on lui substitue souvent l'alambic en cuivre,
dit d'usai, flOi ressemble aux alambics simples et dont
la grandeur varie depuis un litre jusqu'à six.
La
forme des appareils distillatoires a beaucoup changé
depuis un siècle, principalement celle du chapiteau.
Celte pièce du reste paraît presque inutile , et moins
elle aura d'élévation plus elle sera conYenable : on peut
même la remplacer avec avantage par un simple tuyau
mettant en communication la cucurbite avec le serpen–
tin. L'usage du chapiteau étant de contenir une cer–
taine quantité
de
vapeur, il s-erait plus simple de la faire
engager de suite dans le serpentin, où elle est attirée par
la fraîcheur du réfrigérant. Cette observation est telle–
ment vraie que tous les Distillateurs d'alcool ont sup–
primé le chapiteau.
Les alambics simples auxquels
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appliquera la vapeur
comme moyen de chauffage , denont recevoir cette
npeur dans un double fond et non dans un serpentin
intérieur, ainsi que le reçoivent les alambics
à
distilla–
tion continue, car alors, s'il en était ainsi, les sub–
stances à distiller pourraient s'attacher aux parois
des contours de ce serpentin et mettraient obstacle à Ill




