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64

GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

2

RAPPORT DE GESTION

Informations sociales, environnementales et sociétales

INDICATEURS RELATIFS À LA GOUVERNANCE COOPÉRATIVE

Libellé

Unité

2015

2016

% de clients personnes morales détenant des parts sociales

%

57,4*

59,4

Montant moyen de détention de parts sociales Personnes morales

k

14,4

16

% de clients particuliers détenant des parts sociales

%

14,2

15,9

Montant moyen de détention de parts sociales personnes physiques

k

4,4

4,0

% de porteurs de parts sociales détenant ensemble 50% du capital

%

1,85

1,79

Bénéfices distribuables

k

28 979

32 732

% affecté aux réserves

%

29,3

26,9

% affecté au report à nouveau

%

28,1

36,7

% affecté à la ristourne

%

2,6

2,3

% affecté à la rémunération des parts

%

40,0

34,1

Rémunération des parts A

k

0

0

Rémunération des parts B

k

8 537

8 441

Rémunération des parts C et P

k

3 055

2 728

Taux de rémunération des parts A

%

0

0

Taux de rémunération des parts B, C et P

%

1,50

1,35

Taux de vote des personnes morales aux Assemblées générales (N-1)

%

9,1

9,0

Taux de participation des particuliers à l’Assemblée générale des porteurs de parts C et P (N-1)

%

6,9

5,3

Taux de participation des administrateurs aux Conseils d’administration

%

69

76

% de femmes au Conseil d’administration

%

44,4

44,4

Nombre de participation des administrateurs aux formations proposées par le Crédit Coopératif,

la FNBP

/

14

10

* Donnée 2015 recalculée (notion de clients actifs).

2.4.1.3

Mise en œuvre de la RSE

et ambitions

La prise en compte des impacts positifs et négatifs des activités du Crédit

Coopératif sur la société et l’environnement, et la responsabilité qui

en découle, sont appréciées à la fois dans l’exercice des métiers bancaires

et en tant qu’entreprise coopérative. Éclairé par les recommandations

de la norme ISO 26000, un nouveau référentiel d’engagements RSE

a été adopté en 2016 par le Conseil d’administration identifiant trois

domaines de responsabilité :

|

responsabilité bancaire :

}

financer une économie durable, au service des projets des femmes

et des hommes, dans le respect de leur environnement,

}

assurer une transparence des flux financiers,

}

agir avec responsabilité et discernement dans nos décisions de

crédit, nos pratiques financières et notre offre commerciale ;

|

responsabilité coopérative :

}

construire et animer un dialogue de qualité avec nos clients,

}

renforcer la coopérative en conjuguant performance économique

et juste répartition de la valeur créée,

}

renforcer la participation des sociétaires au fonctionnement de

la banque, dans sa gouvernance et la construction de son offre ;

|

responsabilité d’entreprise :

}

favoriser la diversité, l’égalité des chances et la promotion sociale

des salariés,

}

contribuer au développement durable par une politique

d’accessibilité et d’achats responsables,

}

maîtriser nos consommations et réduire l’empreinte

environnementale directe de nos activités,

}

soutenir par le mécénat les projets innovants de l’ESS au service

des personnes et de leur environnement.

La démarche de RSE et son évaluation sont coordonnées par la

Direction du sociétariat et de la RSE, rattachée au Secrétariat général,

qui la représente au Comité de Direction Générale.

Une approche par les marchés

Le Crédit Coopératif évolue dans un contexte marqué par des ruptures

au plan économique, social et environnemental. Il a pour ambition

d’accompagner les transitions nécessaires tout en exploitant les

opportunités qui en découlent, par une vigilance accrue sur le choix

des activités et projets qu’il finance, une offre adaptée, et des pratiques

bancaires responsables. Plusieurs tendances affectant l’environnement

des activités bancaires sont à prendre en compte :

|

les déséquilibres sociaux provoqués par certains excès de l’économie

de marché et sa financiarisation croissante ;

|

les limites de certaines ressources naturelles, l’évolution du coût des

énergies et le réchauffement climatique ;

|

l’impact de ces risques et opportunités sur les clients dans leurs

activités spécifiques, avec des répercussions sur leur profil de risques

bancaires ;

|

l’évolution de la réglementation internationale et française concernant

les activités bancaires.

Les lignes directrices publiées sur la politique de crédits et

d’investissements rappellent la vocation première du Crédit Coopératif

en matière de financements, et définissent des principes et limites

d’intervention vis-à-vis de certains secteurs sensibles ou controversés,

dans une logique de discernement autorisant des dérogations encadrées.