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LA FORMATION DU NOUVEAU MONDE

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Il faudra attirer et intégrer de nouvelles compétences

et rassembler autour d’une culture et de valeurs com-

munes visant à entreprendre, à innover et à coopérer

au service du client ; une attention particulière devant

être apportée à l’accompagnement des jeunes et des

cadres à fort potentiel.

En réponse à ces nouveaux défis, l’IFCAM conçoit et

met en place l’ « Institut du management du groupe

Crédit Agricole », dont il assure la direction pédago-

gique. Premier dispositif de développement de compé-

En 2000, alors que les évolutions du paysage

bancaire national et international s’accélèrent, le Crédit

Agricole a déjà changé de dimension. Mais avec son

nouveau Projet de Groupe, présenté au Congrès de

Montpellier en 2000, il entend aller encore plus loin

en se donnant pour ambition de devenir

« un groupe

bancaire leader en France, à dimension européenne, à

vocation mondiale »

. Un des axes forts de ce projet de

développement est l’engagement des hommes et des

femmes du Groupe autour d’une ambition partagée.

Cursus managers:

nourrir

les cadres à

fort potentiel

De la première saison du CNJM (Cursus national jeunes managers) jusqu’au récent

cursus Manager Groupe, l’IFCAM n’a cessé d’accompagner les managers de tout

niveau dans leur parcours professionnel

tout en respectant les valeurs

et les besoins du Groupe.

tences rassemblant le bassin d’emploi des Caisses régio-

nales avec celui du Groupe central (Crédit Agricole S.A.

et filiales), l’Institut du management présente l’avantage

d’être moins typé que la marque IFCAM, souvent per-

çue comme une offre destinée aux Caisses régionales, et

bénéficie d’une meilleure visibilité au sein du Groupe.

2003 : LES PREMIÈRES FORMATIONS

DE L’INSTITUT DU MANAGEMENT

Au printemps 2003, le premier cursus qui est

mis en place est le Cursus national jeunes managers

(CNJM), à destination des jeunes à potentiel sur inscrip-

tion par leur hiérarchie. La formation qui se déroule sur

un an à raison de quelques jours par mois en résidentiel

à Paris ou au Manet s’organise par promotions de 15 à

20 participants avec au programme: mieux connaître le

Groupe, partager ses valeurs et participer à l’essor d’une

culture commune, avoir une vision transversale et stra-

tégique de l’entreprise et de ses enjeux, mieux coopérer,

travailler en mode projet, développer la maîtrise de l’an-

glais professionnel…

Très rapidement, à l’automne, undeuxième cursus est pro-

posé par l’IFCAM, le Cursus national managers confirmés

(CNMC), pour accompagner et redynamiser les managers

clés des entreprises du Groupe qui doivent faire face à un

fort renouvellement de génération dans leurs équipes. Des

promotions plus importantes – 30 personnes – sont orga-

nisées afin de former le plus grand nombre de salariés pos-

sible. La formation elle-même est plus personnelle : outil

de diagnostic et coaching individuel pour aider à mieux se

connaître, ateliers pourmaîtriser les outils de bureautique,

cours de mise à niveau en anglais...

L’EXCELLENCE PÉDAGOGIQUE

DE L’INSTITUT DU MANAGEMENT,

VITRINE DE L’IFCAM

Gérard Torloting, alors directeur général de

l’IFCAM, mesure l’enjeu pour l’Institut de se montrer

attractif pour ces nouveaux publics, en mettant l’accent

sur la qualité et l’innovation.

Ainsi, chaque cursus est un concentré de pédagogie

novatrice:

development center,

coaching par téléphone,

rencontre avec des dirigeants, ateliers management,

voyage d’étude en Europe, mission conseil en entre-

prise…La formation recourt au e-learning, aux jeux d’en-

treprise et même, dans le cas du CNJM, à un sous-marin

(le

TeamLab

)! Inspiré des techniques utilisées dans les

parcs de loisirs comme Disney, l’exercice permet d’éva-

luer les compétences en management et de tester la coo-

pération d’une équipe existante. La reproduction d’un

TEAMLAB,

UN VRAI-FAUX SUBMERSIBLE

POUR FORMER LES MANAGERS

« Le dispositif nommé

Teamlab

est constitué de deux parties : le PC, autrement dit la tour

de contrôle chargée de gérer à distance, et le module d’exploration, terme désignant le

sous-marin. Les équipages, 8 à 15 personnes, sont répartis dans les lieux. Six d’entre eux,

vêtus de combinaisons orange, s’installent dans le module selon le rôle qui leur est

assigné : le chef de bord coordonne l’équipage ; l’opérateur radio assure les liaisons avec

le PC ; le navigateur choisit la route ; le mécanicien s’occupe du matériel ; le scientifique

effectue des prélèvements ; le reporter relate en direct les événements pour un journal TV ;

enfin un participant est chargé du boîtier à oxygène. Rôle non hiérarchique, mais

ô combien important : le cas échéant, la chaleur augmente

“comme si la climatisation

était coupée…”

De nombreux éléments contribuent à susciter des sensations réelles.

Sur un écran sont projetées des images de synthèse représentant les fonds marins.

À cette visualisation s’ajoutent des impressions de mouvement, des sons, des odeurs.

Bâtie sur une plateforme équipée de vérins, la capsule peut s’incliner en avant ou en

arrière, simuler des freinages ou des virages. Ces petits chocs peuvent éventuellement

provoquer un court-circuit, identifiable à l’odeur de brûlé. Le scénario de crise prévoit

aussi une rupture de contact avec le PC... Tout est illusoire, mais tous y croient. »

Extrait d’un article de

01net.com

du 26 avril 2002, par Valérie Quélier.

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