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L’ACTIVITÉ BANCAIRE PAR LE MENU
Toutes les composantes de l’activité bancaire
sont prises en compte. Le commercial avec l’intermé-
diation (objectifs et politique de taux), la vente de ser-
vices, la finance avec la gestion actif-passif, le hors-bilan,
mais aussi les moyens mis en œuvre parce que les utili-
sateurs ont toute liberté pour faire bouger les curseurs
permettant de décider des orientations de leur banque :
salaires, marketing, formation, investissements… Sont
aussi pris en compte les niveaux de risque engagés,
de façon qu’apparaissent clairement les incidences de
chaque critère, de chaque décision d’une direction, sur
les résultats commerciaux et financiers. L’ensemble de
ces simulations s’opère dans un environnement écono-
mique et financier paramétrable par l’administrateur du
simulateur, sachant que le scénario de base est élaboré
par les équipes de l’IFCAM à partir des données marke-
ting et financières réelles de la Caisse régionale. Efficam
s’est imposé comme un outil très puissant de formation
et d’acculturation. Il a eu un impact majeur en permet-
tant aux cadres de mieux comprendre, et donc de mieux
relayer les stratégies du Groupe.
STR@TÉGICA*: TROIS JOURS, CENT
PARAMÈTRES, SIX ANNÉES DE RÉSULTATS
Fin 2006, Jean-Louis Caucino, nouvelle-
ment arrivé à l’IFCAM, monte un groupe de travail
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et charge HEC Montréal,
qui collabore déjà avec une
grande banque coopérative québécoise (les Caisses
populaires Desjardins), de moderniser le jeu, de lui
enlever son côté « boîte noire » qui nécessitait l’in-
tervention systématique d’un consultant pour en
adapter certains algorithmes, et de réduire la pré-
éminence financière qui avait envahi le modèle. Ces
travaux donnent naissance à Str@tégiCA, qui rem-
placera Efficam. Après avoir été testé par la Caisse
régionale du Morbihan en 2008, Str@tégiCA est
lancé en 2009. Il alterne sur trois jours l’enseigne-
ment des concepts financiers et la pratique, en partant
des données réelles d’une banque régionale coopéra-
tive. Qui fait quoi dans la banque ? Que deviennent
les capitaux ? Qu’est-ce qui génère des résultats ?
Quels sont les moyens techniques, humains,
financiers à mettre en œuvre ? Dans quel envi-
ronnement social, économique et politique évo-
lue-t-on ? Une centaine d’indicateurs permettent
de mieux comprendre les impacts des décisions
pour mieux agir à court, moyen et long terme.
À raison de deux années par jour de formation, le jeu
permet de simuler six années de résultats bancaires !
UN TRAVAIL D’ÉQUIPE RÉVÉLATEUR
Au-delà de la formation aux techniques de
gestion d’une Caisse régionale, le jeu révèle les compor-
tements plus ou moins solidaires, plus ou moins coo-
pératifs, plus ou moins consensuels. Str@tégiCA peut
ainsi inciter en complément à suivre une formation au
management ou au développement personnel.
« Déci-
der dans un environnement incertain alors que la banque
vit sur du stock est un exercice difficile,
explique Bernard
Glinec, responsable de Str@tégiCA à l’IFCAM.
Tout est
interconnecté, toutes les composantes de l’entreprise parti-
cipent d’une façon ou d’une autre à ses résultats. Str@tégiCA
permet de montrer la contribution de chacun à ces résultats. »
L’INDISPENSABLE SAVOIR-FAIRE
DES ANIMATEURS
Une douzaine de formateurs issus du
Groupe, dont des Form’Acteurs, se relaient pour
animer plus de 20 sessions par an. Ils maîtrisent
l’outil, les concepts et l’animation.
« Issus des finances,
du contrôle de gestion, des ressources humaines, ils ont
l’avantage de connaître le Crédit Agricole et d’être formés
aux techniques d’animation de groupe,
précise Bernard
Glinec.
Le succès de Str@tégiCA réside dans sa péda-
gogie ludique, pragmatique, et proche de la “vraie vie”
:
oser et décider, puis constater les impacts de ses décisions,
c’est très efficace. »
* Str@tégiCA est issu de la
réflexion et des contributions
d’un groupe de travail
composé de Christophe
Chabroux, contrôleur de
gestion à la CR du Morbihan
et détaché à l’IFCAM pour
ce projet, de Joël Dhuy,
ex-responsable de projets à
CAsa et pour HEC Montréal
de Benoît Tremblay,
professeur d’économie
financière et directeur de
recherches, Marie-Josée
Lapointe, responsable de
projet, Eve Lamargot, chargée
de projet, André Lapointe,
informaticien en charge du
projet, et André Thibault,
professeur à l’université de
Vlerick (Pays-Bas), consultant
pour HEC Montréal.
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du jeu d’entreprise
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