Journal C'est à Dire 107 - Janvier 2006

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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9 janvier 2006 N° 107

Le journal du Haut-Doubs

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Recensement de la population : le Haut-Doubs à la loupe

Montlebon : à quand le centre commercial ? Le projet est né il y a plusieurs années. Malgré le permis de construire déposé il y a bientôt un an, rien n’est encore sorti de terre. Les explications. (page 5) Le Pays Horloger vise le luxe. Entre Morteau et Saint-Hippolyte, 122 entreprises ont été recensées comme travaillant dans le domaine du luxe et de la finition soignée. Une étude menée par le Pays Horloger permet de poser les jalons d’un vrai pôle luxe dans le Haut-Doubs. (page 13) Il dirige plus de 1 000 personnes en Égypte. Originaire du Plateau de Maîche, Thier- ry Perrot est manager général de deux complexes hôteliers de luxe au Caire. Il a commencé au bas de l’échelle, il est aujourd’hui à la tête de plus de 1 000 employés. Parcours d’un globe-trotter. (page 14) Il y a 100 ans au Russey… La loi de séparation de l’Église et de l’État a mis le feu aux poudres dans de nombreuses communes du Haut- Doubs. C’était il y a tout juste 100 ans. Retour sur un épisode qui a fait la une de l’actualité nationale. (page 15) La déviation de Fuans à l’étude. L’itinéraire de la route des Microtechniques a été revu et corrigé. Après le raccordement Loray- Orchamps-Vennes qui démarrera au printemps, la prochaine étape pourrait être la déviation de Fuans. (page 18)

(Dossier pages 7 à 12)

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R E T O U R S U R I N F O

La rue de la Diligence n’est quand même pas une autoroute

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. “I l y a 80% de chances pour que le Fran- ch’Country ait lieu en 2006.” Éric Murat, l’organisateur de ce qui est devenu un évé- nement musical incontournable dans le Haut-Doubs, est main- tenant optimiste. Pourtant, le fes- tival de Trévillers n’est pas enco- re sorti de la mauvaise passe financière dans laquelle il se trou- ve. Il manque encore 120 000 euros pour remettre les comptes à flot. Mais l’appel lancé aux col- lectivités, aux partenaires privés et aux particuliers un peu par- tout en France et à l’étranger sous forme de souscription, don- ne bon espoir à toute l’équipe du Franch’Country Festival de parvenir à passer ce cap diffi-

Impulsion Lentement, discrètement, le Haut- Doubs dit “horloger” a opéré sa mutation industrielle. S’il reste sur son sol quelques fleurons de l’horlogerie qui ont su résister au raz-de-marée suisse et asiatique, la plupart des entreprises se sont reconverties, sur la base de leur savoir-faire horloger, dans des domaines très diversifiés, s’ap- puyant sur le socle qui a fait la réputation de la région : le tra- vail minutieux, la précision du geste au service d’un domaine d’activité, la microtechnique. Vou- lant accompagner l’évolution de l’économie locale, le syndicat mixte du Pays Horloger a récem- ment commandé une étude pour tenter d’appréhender les forces et les faiblesses du tissu indus- triel local dans les filières du luxe et de la finition soignée. Première surprise de l’étude : plus de 120 entreprises installées entre Mor- teau et Saint-Hippolyte travaillent dans ce domaine d’activité. À elles seules, elles totalisent plus de 25% de l’emploi total de la zone. Selon l’anglicisme appro- prié, le Pays Horloger répond à une véritable logique de clus- ter , c’est-à-dire un regroupement d’entreprises travaillant dans le même secteur d’activité et ins- tallées sur un territoire délimi- té. Ces constats dressés, il appar- tient aujourd’hui aux industriels locaux de prendre conscience de la force collective que repré- sente cette formidable concen- tration de forces, dans un domai- ne - le luxe - qui est certaine- ment un des seuls qui sachent résister à la récession. Cette étu- de stratégique a été financée par une entité politique, le Pays Hor- loger. Voici l’illustration sans dou- te parfaite du rôle que doit jouer ce genre d’institutions dont on a parfois douté de l’utilité : celui d’incitateur, de facilitateur, d’im- pulsion. Maintenant, il faut que cette initiative soit suivie d’actes : cela doit se traduire par le lan- cement d’une dynamique col- lective entre les entreprises concernées, qui passe entre autres idées, par un centre de recherche et développement commun ou encore des actions concertées en matière de pros- pection commerciale, etc. Pour cela, il est nécessaire que les entreprises locales ne répètent pas l’erreur commise il y a tren- te ans quand elles ont joué au jeu mortel du chacun pour soi. ■

“I l n’y a pas de contre-indica- tion, c’est une rue comme les autres” confirme la gendar- merie de Morteau. Cette affirmation ne met pas de l’eau au moulin des habitants de la rue de la Diligence aux Fins qui se plaignent, pétition à l’appui, de la circulation trop inten- sive à cet endroit. Ils déplorent que cette rue soit empruntée à l’excès par des automobilistes qui n’ont pas à la prendre car ils ne sont pas rive- rains du lotissement. Le problème est que la tentation est forte pour les chauffeurs de gagner du temps en passant par la rue de Diligence qu’ils considèrent comme une alternative à la côte des Fins où ils pourraient être retardés, par exemple, par la pré- sence d’un camion. En passant par cette rue qui se situe entre le gara- ge Mougin et le lieu-dit Sous-la-Roche, ils ont la certitude d’éviter les poids lourds. Aujourd’hui, quoi qu’on en dise, aucun panneau, aucune réglementation n’in- terdit les automobilistes de procéder ainsi. Pour autant, cela ne les dis-

pense pas de respecter les limi- tations de vitesse dans le lotis- sement. Dans son numéro de décembre, le journal C’est à dire s’est fait l’écho de ce dossier. En réaction, la rédaction a reçu le courrier d’André Jay, habitant de la rue de la Diligence. Il parle d’un “réel problème de circu- lation” et estime que le “quar- tier a perdu, du fait de ce tra- fic “externe”, son caractère rési- dentiel. Les conséquences en sont la perte de sécurité, la per- te de tranquillité, la pollution de l’air croissante et le risque certain de diminution de la valeur immobilière des biens.” Il a estimé également que la rédaction faisait “preuve d’in- civilité en publiant que les conducteurs extérieurs au lotissement sont dans leur bon droit en empruntant la rue de la Diligence où aucun panneau n’interdit la circu- lation extérieure.” Et pour- tant, c’est le cas. ■

VAL DE MORTEAU

La sécurité routière en question rue de la Diligence Des riverains de la rue s’insurgent contre le traficdevéhiculesà cetendroit du village qui sert de raccourci aux automobilistes qui veulent éviter les ralentissements au centre des Fins. Les Fins

En bref

Orduresménagè Sur lePlateau deMaî coûtglobalde collecte tementdesdéchetsde l munautédeCommunes teauMaîchois passe d million d’euros en 200 93,8 euros par habita moyenne, à 1,12million ros en 2005 soit 104,3 par habitant.Cette aug tationestdueà lahauss coûtsde traitement. Loto Le comitédes fêtesdes tenellesorganisesonsuper à lasalledu lycéeagricolesa di 26 novembre 2005 à p de20heures.Denombreux l sontàgagnercommeunvo ge pour deux personnes laCostaBrava, une télévisi de55cm,un lecteurD.V.D., home cinéma,produits régi naux, appareilsménagers des bons d’achat.Une parti des recettesseraverséeà l’a sociation “Semons l’Espoir.” Cinéma Dans lecadreducycleconnais- sancedumonde, le film“Cana- da :deTerreNeuveàVancou- verseraprojetéaucinéma l’Ata- lante àMorteau le lundi 12 décembre à20h30.

D ébutnovembre, les élus de la com- mission voirie de lamunicipalitédes Fins se sontdépla- cés ruede laDiligence.L’objet de la visite était d’envisager des aménagements sur la chausséepour réduire lavites- se des automobilistes à cet endroit du village. C’est une demande des riverains. Lors du dernier conseilmunicipal d’octobre, une trentaine d’ha- bitants de la rue s’est présen- téeà l’assembléepourdire son “ras-le-bol” faceau traficobser- védans le lotissementde “véhi- cules qui n’ont rien à y faire” indique un riverain. Le 11novembre,unepersonnedu quartier estmême allée jus- qu’àappelerEurope1pour fai- re part de son indignation et demanderàun spécialiste juri- diquedansquelle “mesure elle pouvait créer une association afin de faire pression.” Car la rue de laDiligence est

un raccourci trèsprisédesauto- mobilistes qui viennent de Besançon.EnarrivantauxFins, ils quittent laR.D. 461, s’en- gouffrent dans le lotissement par laruede laDiligence (àhau- teurdugarageMougin)et res- sortent plus bas, sur la dépar- tementale au lieu-dit Sous-la- Roche. Ilsévitentainsiunepar- tiede la côtedesFinsetne ron- gentpas leur freinderrièreun éventuel camion qui pourrait lesgênerdans leurprogression. En roulant assez vite, ils ont aussi le sentiment de gagner du temps.La circulation s’est accentuéependant les travaux dans la côte desFins. “Le but estdoncde créerdes obstacles” indique lamunicipalité pour que cesautomobilistes repren- nent de bonnes habitudes en passantpar laR.D.461.Pour- tant, les conducteurs sontdans leurdroitenempruntant la rue de laDiligence où aucun pan- neau n’interdit la circulation aux personnes extérieures au

La circulation estdenseauxheuresdepointe ruede laDiligence.

lotissement. Cela ne veut pas dire que la situation n’est pas source de danger. “C’est vrai ça circule beaucoup, surtout lematinaux heures de pointes, à 6heures, quand les frontaliers partent

au travail.Après, il faut tout demême dire que la circula- tion s’estompe.Je croisqu’ilne faut pas exagérernon plus.Et de toute façon, on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque automobiliste” tempè-

re une habitante. Des travaux devraient cepen- dant être réalisés etune com- missiondequartier sera créée. Elle servira d’intermédiaire avec la collectivité. O T.C.

Loto Le28novembre,à20h30, l’as- sociation de la Jeanne d’Arc organiseson traditionnel lotoà la salledes fêtesdeMaîche.

P U B L I - I N F O R M A T I O N Goûtez au bio par nature

Le Haut-Doubs préserve son dynamisme Le nombre d’autorisations de construire dans le département du Doubs et en particulier dans le Haut-Doubs reste très dynamique. Logement

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L a direction départementale de l’équipe- mentvientdepublier lesderniers chiffres concernant lesautorisationsde construi- re enFranche-Comté.Dans ledépartementdu Doubs en 2005, par rapport au troisième tri-

“N ouvelle Nature” à Morteauestunpeu le magasin de “la qualitédevie.” C’est en toutcascommecelaque ledéfi- nissent ses gérantsChristophe et ValentineDrezet.Situé7, ruede la GareàMorteau,cetteenseignene proposeàsaclientèlequedespro- et sont cultivés ou fabriquésdans le respectde l’environnementetde la personne. Derrièrecetteenseignequi tient sa placedans lepaysagecommercial local, se dégage finalement une certaine sérénité.Onpasse lapor- te de “NouvelleNature” soit par sensibilité pour le bio, soit pour duitsbiosausensnobledu terme.C’est-à-dire qu’ils ne représentent pas d’agressivitépour l’homme

risé est supérieur à 20%. LeDoubsn’apasd’équivalentpar rapportaux autresdépartements franc-comtois.Parexemple dans le Jura en 2005, la direction de l’équipe- ment a relevé une stabilité par rapport aux

acheterdesproduitsqu’onne trou- ve pas dans les commerces clas- siques.Onvientégalement icipour l’accueil et le conseil, deux élé- ments essentiels pourChristophe Drezet. Dans les rayons de cette épicerie sont présentés tous les articles nécessaires à la consommation courante.Eneffet, lemagasins’ar- ticuleautourde trois thématiques. Tout d’abord l’alimentation géné- rale “avecdesproduits fraisetsecs.” Il y a du pain (il est livré deux fois par semaine), des fruits, des légumes, du vin, du fromage, du lait, des surgelés, des huiles, des pâtes,du thé,des tisanes,des jus “On vient ici pour l’accueil, le conseil et le libre service.”

mestre 2004, la tendance est en “nette amélioration aussi bien dans le logement indivi-

“Netteaméliorationdans le logement individuel.”

autorisationsde construire.Par contre, dans le détail, les ser- vicesadministratifs remarquent

de fruits, des céréales.Du petit- déjeunerausouper, “NouvelleNatu- re” vend tous les ingrédients d’un bon repas équilibré tout en bio. La secondepartiedumagasin est

duel (+40%) que collectif (+78,7%)” précise la D.D.E.Laprogression est également constatée au niveau desmises en chantier. Ces chiffres confirment que lemarchéde l’im- mobiliera toujours leventenpoupedansnotre département.Une foisdeplus, le secteur leplus dynamique est la bande frontalière ainsi que les secteurs deMontbéliard et deBesançon. Dans ces zones, lenombre de logements auto-

que le secteurdu logement collectif est enbais- se de - 27,3%, alors que le secteur individuel augmente de 19%.Même constat dans leTer- ritoire-de-Belfort, oùmalgré une hausse de 38,5%dans l’individuel, “c’estun reculde14,5% des autorisations de construire qui est enre- gistréau3 ème trimestre2005par rapportà2005.” Cette baisse est également constatée en ryth- me annuel de l’ordre de - 25%. O

réservée à la naturopathie. C’est de lamédecine natu- relle à base de plantes et d’huiles essentielles.C’est aussidescomplémentsnutri-

tionnels.ChristopheDrezet a une quinzaine d’années d’expérience en naturopathie. L’objet principal de sa démarche est d’abord de prendre le tempsd’écouter lepatient pour l’orienter ensuite sur un pro- duitquicorrespondà sesbesoins. Le troisième volet de ce commer- ce est le produit de beauté et de bien-être. “Çavade la teinturepour lescheveuxàunensembledepro- duitscosmétiques,enpassantpar lesgels-douche.Touscesproduits sont fabriqués leplusnaturellement possible” poursuitValentine.Àcela s’ajouteuncertainnombredepro- duits d’entretien de lamaison.

Pour satisfaire le client et garantir la qualité des produits, “Nouvelle Nature” travailleavecunensemble deproducteursbiosqui respectent le cycle des saisons et n’utilisent pasdeproduitsadditifsdans lacul- ture.À l’arrivée,c’est l’assiettequi a du goût. O

“Nouvelle Nature” s’étend sur 100m 2 .

Lenombrede logements individuels est encore enaugmentationdans leDoubs.

Téléthon : une mobilisation toujours plus forte

Le Franch’Country n’a pas dit son dernier mot

cile. “Nous ne baissons pas les bras. Le festival a sa place. Nous n’avons pas non plus travaillé pendant huit ans pour monter cette animation, pour que tout s’arrête. On se bat.” Les 15 premiers jours de janvier seront décisifs. Éric Murat va reprendre son bâton de pèlerin pour aller frapper en priorité à la porte du Conseil général et du Conseil régional dans le but d’ob- tenir des garanties financières. “Je compte voir des élus. Sachant que la S.A.C.E.M. est derrière nous pour nous soutenir, c’est déjà une aide précieuse. Le Cré- dit Mutuel, qui est la banque du Franch’Country, est lui aus- si toujours là” confirme l’organi- sateur.

Pour le mois de février, une mani- festation de soutien est en pré- paration. La date n’est pas enco- re arrêtée, mais plusieurs groupes de country music auraient d’ores et déjà répondu présent à une action de mobilisation destinée à sauver le festival. L’avenir de ce rendez-vous cul- turel se dessine encore en poin- tillés. Mais l’enthousiasme et l’éner- gie déployés par l’équipe d’orga- nisation laisse à penser que l’édi- tion 2006 devrait avoir lieu. En tout cas, il n’est pas trop tard pour y croire encore. Éric Murat a désor- mais suffisamment de contacts dans le monde du spectacle pour parvenir à mettre au point un pro- gramme étonnant. ■

DOSSIER

13 Téléthon 2005 : le Haut-Doubs dans le coup

Jamaisunemanifestationn’adéclenchéune tellemobi- lisation dans le Haut-Doubs. Le Téléthon est devenu incontournable. Chaque année à lamême époque des bénévoles se mobilisent, les associations collaborent ensemble, les communes se serrent les coudes. Le temps d’un week-end, les querelles de clocher tombent pour servir cette grande fêtenationalequ’estdevenu le Télé- thon.Toutestmisenœuvrepour collecterunmaximum de dons tout en faisant la fête. C’est unemanière sou- riante d’être solidaire. Car derrière les sommes collec- tées, ce jour-là ce sont des chercheurs qui disposent demoyens financierset techniquespour travailleretdes malades atteints de myopathie qui espèrent. La dyna- miquemise en place par l’A.F.M. (l’association françai- se de lutte contre les myopathies) a trouvé un écho auprès de la population. Dans le Haut-Doubs plus qu’ailleurs et en particulier dans le Val de Morteau où depuis 1996, année du Téléthon télévisé à Morteau, cetévénementestdevenuunphénomène. Ici, çamarche ! Tous les ansun villageprend le relaisde l’organisation de la fête.Cette fois-ci, c’est au tourde la communedes Fins de sortir le grand jeu. Cette édition s’annonce aussi prometteuse que les précédentes.

Le Val de Morteau face au Téléthon Le Téléthon est devenu un événement incontournable dans le Haut-Doubs. Le 2 et 3 décembre, la fête battra son plein aux Fins. Événement

L e Val deMorteau ne désa- morce pas! Ici, le Téléthon déclenche toujoursune joyeu- se ferveur populaire. Cet engagementdeshabitants,desasso- ciations et des

Téléthon soientmontés dans chaque canton duHaut-Doubs” commente PierreVaufrey. Avec une tellemobilisation, aussi pérennedans le temps, leValdeMor- teauestunca d’é l d l

vaillé.” Dans leHaut-Doubs, leTéléthon est devenu une aventure humaine qui requiert à la fois l’adhésion dumon- deassociatif etdescollectivités Pour

conviviale où s’enchaînent les ani- mationsestundesprincipauxmoteurs du Téléthon. Et si en plus, s’amu- ser conduità lagénérosité,alors c’est encore i !

déjàdes inscriptionspour2007 et2008. Villers-le-Lac etMontlebonattendent à leur tour d’être village Téléthon.” Lamécaniqueestbienhuilée l’en

L e Haut-Doubs n’a pas failli à sa réputation ! La mobi- lisation pour le Téléthon est restée intacte. Elle s’est même accentuée, en particulier dans le Val de Morteau où c’était au tour des Fins d’accueillir le vil- lage Téléthon. Le premier bilan se conclut par un satisfecit géné- ral. Car à cette occasion, selon Pierre Vaufrey, coordinateur départemental de l’opération, “61 000 euros ont été collectés a minima . C’est super, comp- te tenu des charges supplé- mentaires qui sont venues se greffer aux Fins puisqu’il a fal- lu notamment chauffer le cha- piteau” dit-il. C’est mieux que l’année précédente. Au fil des éditions, les habitants du sec- teur semblent de plus en plus généreux. Pour Maîche, Pontarlier et le vil- lage Téléthon de Gilley très ani- mé, les comptes ne sont pas encore arrêtés. Mais il est pro-

bable que là aussi, les résultats soient étonnants. Ce dynamisme des associa- tions, des bénévoles et du public en général, témoigné pour cet- te fête de la solidarité apporte de l’eau au moulin de Morteau qui espère être centre de pro- messe télévisé en 2006 com- me en 1996. La ville a déposé sa candidature en ce sens. Mal- heureusement, l’A.F.M. et Fran- ce 2 ne tiennent pas seulement compte de “l’engouement. C’est un bon argument mais il ne suf- fit pas” ajoute Pierre Vaufrey. Il reste à proposer un thème qui donne à voir à l’ensemble des téléspectateurs. Le thème rete- nu sera “le bois à travers le siècle, de 1900 à 2006.” Tout se passerait à Morteau ou cha- cun des huit villages de la com- munauté de communes racon- tera une partie de l’histoire à partir de costumes et de musique d’époque. ■

Jean-François Hauser

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2006

Crédits photos : C’est à dire, Anim’15, Anita Bailly, Jean-Michel Blanchot, Citystars, Gaspachos, Claude Jacquard, Didier Jacquot, mairie des Gras.

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V A L D E M O R T E A U

La maison Faivre transformée en pôle multi-services La mairie des Gras s’installera bientôt au cœur du village. Dans le même bâtiment, outre la supérette déjà en place, une biblio- thèque, une salle des associations et quatre appartements seront aménagés. Coût du projet : 700 000 euros. Les Gras

La maison Faivre, telle qu’elle se présente aujourd’hui, a été édifiée entre 1912 et 1914.

C’ est LE projet du man- dat actuel. Conscients que l’actuelle mairie est installée dans des locaux indignes du XXI ème siècle - accès diffici- le, confort précaire -, les élus des Gras ont depuis longtemps signi- fié leur souhait de donner au vil- lage une mairie digne de ce nom. Un premier projet avait été pré- senté à la population. Le coût de cette construction - 550 000 euros uniquement pour abriter la mai- rie et une salle associative - avait été jugé trop important par les habitants. La mairie a donc revu sa copie et trouvé une solution censée fai- re l’unanimité. “Nous avons eu l’occasion de racheter la maison

Faivre, une très belle demeure située au cœur du village, pour la somme de 183 000 euros, explique le maire Jean-Paul Bul- liard. L’idée est désormais d’amé- nager non seulement une nou- velle mairie mais également une bibliothèque, une salle réservée aux associations du village et

la commune, la charge restera donc limitée” assure-t-il. Les appartements en question seront réhabilités par un hom- me du pays, Philippe Drezet, pour H.D.L. 25. Le prix des appartements, classés en loge- ments sociaux, sera plafonné à “environ 450 euros par mois” ,

pour des surfaces qui oscillent entre 87 et 100 m 2 . “Trop souvent, on ne peut pas satisfaire la demande des jeunes

aux anciens, ainsi que quatre appartements dans les deux derniers étages. Avec la rénova- tion, le coût total du pro-

Objectif 800 habitants aux Gras.

de la commune qui sollicitent un appartement aux Gras. Résul- tat, ils vont ailleurs, et aumoment de construire une maison, ils ne reviennent pas aux Gras. Ces nouveaux logements seront une

jet s’élève à 720 000 euros. Avec les appartements et le Vival, nous rentrerons tous les mois 2 000 euros de loyers. Ce projet est sub- ventionné à hauteur de 39 % par les collectivités publiques. Pour

Un bâtiment chargé d’histoires A vant son rachat par la commune des Gras, cette bâtisse bourgeoise était la propriété de deux frères, Jean et René- Claude Faivre, originaire des Gras. L’immeuble a été construit par leur grand-père, Henri Faivre, en 1912. Il est édifié sur une parcelle d’environ 19 ares au centre du village. À cette époque, il fait office d’hôtel, d’auberge, de boulangerie et d’épicerie. En 1926, Henri Faivre cède l’ensemble du fonds de commerce à Madame veuve Laurent Vermot-Des- roches, fonds qui sera successivement géré ensuite par le couple Sauvonnet, puis messieurs Monnet et Cheval, monsieur et made- moiselle Lallemand, monsieur Bourdin, etc., avant de fermer définitivement ses portes en 1958. Pendant l’Occupation, l’hôtel a été réquisitionné par les Alle- mands, puis occupé par les F.F.I. Il a même servi à héberger des rapatriés d’Algérie dans les années soixante. Il a ensuite long- temps servi de résidence de vacances. Après le décès de Roger, le fils d’Henri Faivre en 1989, la mai- son devient la propriété de Jean et René-Claude, les fils de Roger Faivre. En septembre 2004, la commune des Gras rachète la maison Faivre.

réponse adaptée à ce genre de demandes” poursuit le maire. La surface totale à aménager s’élè- ve à 554 m 2 . L’idée poursuivie par la mairie est de pouvoir maintenir la population dans cette commune, où autrefois vivaient 1 000 habitants. “Les Gras étaient tombés à 575 habi- tants. Pour l’instant, nous sommes environ 700. L’objectif est de remonter à 780-800 habi- tants, pour pouvoir maintenir des services comme l’école et le commerce de proximité notam- ment” ajoute le maire. Le chantier a démarré en décembre. La livraison de ce bâti- ment totalement réhabilité est programmée “au 1 er novembre prochain, sauf aléas” indique M. Bulliard. Près d’un siècle après sa construction, la maison Faivre s’apprête à connaître une nouvelle vie. ■ J.-F.H.

Voilà à quoi devrait ressembler l’édifice après un an de travaux.

Comment se reconstruire après un accident Hervé Gauthier et Christine Robbe tenaient le gîte des Tavaillons à Villers-le-Lac jusqu’à ce fameux 25 décembre 2003 où un chauffard ivre les percute de plein fouet. Depuis deux ans, ils se battent pour obtenir réparation. Témoignage

se débattent contre des com- pagnies d’assurances souvent récalcitrantes. “Nous avons dû faire des démarches incroyables depuis notre lit d’hôpital pour tenter d’obtenir des résultats” ajoute Christine qui avoue “avoir envie de baisser les bras” , tan- dis qu’Hervé veut “continuer

de aux victimes, basée à Besan- çon, seule bouée de sauvetage pour eux. “Nous conseillons vrai- ment aux victimes d’accidents de prendre contact avec eux. Ils nous ont donnés de précieux conseils.” Malgré tout, deux ans après le drame, ils ne sont toujours pas sortis de leur cauchemar. Ils doivent aussi affronter le regard de ceux “qui ne com- prennent pas pourquoi on est toujours sans travail.” Parmi ses projets, et fort de l’ensei- gnement qu’il peut tirer de ce douloureux épisode, Hervé Gau- thier souhaite créer “un servi- ce de renseignements pour les personnes victimes d’accidents.” Pour que leur exemple ne se reproduise plus. En attendant, ils continuent à se battre… ■ J.-F.H.

sommes obligés de nous battre seuls. ” De contrôles médicaux en contre-expertises, les deux infor- tunés sont ballottés, sans qu’à ce jour leur situation soit “conso- lidée” sur le plan juridique. “Nous ne pourrons prétendre à une indemnisation tant que

L e 25 décembre 2003, 1 heure du matin. Her- vé Gauthier et sa com- pagne Christine Robbe reviennent du réveillon de Noël passé à Montlebon chez les parents de Christine. Ils ren- trent à l’auberge des Tavaillons, à l’entrée du hameau du Chauf- faud, commune de Villers-le- Lac. Le lendemain, ils doivent assurer le gîte et le couvert pour les nombreux touristes qui ont réservé. Arrivés à hauteur du hameau des Bassots, c’est le drame. Un véhicule en provenance de Suis-

se descend à vive allure - 140 km/h -, il les percute de plein fouet. Transfert immédiat à l’hô- pital de Pontarlier, multiples fractures et contusions pour Phi- lippe, pour sa fille qui était à l’arrière, et surtout pour Chris- tine, “cassée de partout.” Le chauffard sera contrôlé avec un taux d’alcoolémie supérieur à 2,30 g. Puis condamné à une peine de prison ferme. Il est réci- diviste. Depuis ce jour, le couple a tout perdu. Travail, ressources… ils n’ont plus rien. “Nous sommes au R.M.I. tous les deux. Chris-

tine est dans l’incapacité phy- sique de reprendre un travail, elle doit bientôt se faire opérer une nouvelle fois. Quant à moi, j’ai fait une grosse déprime, je suis toujours suivi psychologi- quement et n’ai pas pu encore reprendre le travail” raconte Hervé Gauthier. Hervé et Christine se battent aujourd’hui pour que soient reconnus leurs droits de vic- times de la route. “Nous n’avons toujours pas perçu d’indemni- sations, juste quelques provi- sions. Les compagnies d’assu- rances se renvoient la balle, nous

nous ne sommes pas consolidés” enchaîne Hervé. Le problème, c’est qu’ils ne pourront l’être tant que le corps médi- cal ne se sera pas pro- noncé définitivement sur

à se battre.” “Nous en voulons notamment aux assurances qui nous ont déconseillé de nous porter partie civi- le alors que ça s’est avéré être une énorme

Après une saison d’été, il a “pété les plombs.”

leur état d’incapacité de travail. Hervé Gauthier a bien tenté, “sous la pression du C.A.F. qui gère le gîte des Tavaillons” , de reprendre son activité. Mais après une saison d’été, il a “pété les plombs.” Avec l’énergie du désespoir, tous deux s’accrochent à leurs droits,

erreur. Nous avons été obligés de prendre un avocat à notre propre charge, poursuit Chris- tine. Nous lui versons une bon- ne partie des provisions que nous touchons.” Hervé Gauthier et Christine Robbe ont été épaulés dans leurs démarches par l’association d’ai-

5

V A L D E M O R T E A U

Le centre commercial se fait attendre Voilà plusieurs années que la mairie de Montlebon annonce la création d’un nouveau centre commercial. Début 2007, et malgré un permis de construire déposé, rien n’est encore sorti de terre. Explications. Montlebon

À partir du 11 janvier

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MAGASINS FRANCHISÉS INDÉPENDANTS. PHOTO NON CONTRACTUELLE. TOP : TARA JARMON.

Le futur pôle commercial de Montlebon doit se situer à la place de l’ancien terrain de boules., aujourd’hui déplacé vers le stade (phto archive Càd).

U n vaste bâtiment construit à l’empla- cement de l’ancien terrain de boules, au cœur du village de Montlebon, dans le respect du style archi- tectural local. Une sorte de gros- se ferme à vocation commerciale et d’habitation. Voilà à quoi doit ressembler le futur pôle mul- ti-services de la commune de Montlebon. Seulement, pour l’instant, ce beau projet n’est toujours qu’à l’état de plans. Albert Rognon, le maire de Mont- lebon, préfère jouer la pruden- ce : “C’est toujours en attente” répond-il, renvoyant la balle au promoteur privé qui doit mener à bien ce projet. Comme d’autres communes du Val de Morteau, Montlebon prépare l’ouvertu- re d’un nouveau centre multi- activités. Celui-ci doit inclure une supérette, un café, une bou- langerie et deux autres com- merces dont peut-être une banque et la Poste, ainsi que cinq logements. Si la mairie est bien à l’initiative de ce projet, il est aujourd’hui entre les mains

d’un promoteur privé habitant la commune, Denis Perret. Un élément supplémentaire vient compliquer la donne : la présence de l’actuelle supéret- te tenue par Michèle Bourdon. Un temps pressentie pour reprendre le futur supermar- ché, cette dernière a vite bais- sé les bras face au montant du loyer mensuel à débourser dans la future surface commerciale (près de 2 500 euros). Résultat : prédit le maire. L’investisseur privé est dans la même situa- tion d’attente. “Nous ne savons pas encore si Michèle Bourdon va arrêter. Pour l’instant, ça bloque. Normalement, d’après ce que j’ai compris, on pourrait démarrer les travaux au prin- temps” avance Denis Perret qui assure “avoir déjà vendu trois des cinq logements prévus dans le bâtiment.” Selon nos infor- Michèle Bourdon pour- suit son activité rue du Doubs. “On attend de voir ce que la Mimi va faire. Tant qu’elle est là, rien ne pourra décoller”

mations, le bail commercial de Michèle Bourdon n’arrivera à échéance qu’en 2007 et rien n’in- dique à ce jour qu’elle souhai- te vraiment cesser son activité commerciale. Cependant, le promoteur tem- père l’impatience des habitants qui ne voient toujours rien venir, malgré le dépôt d’un permis de construire en date du 1 er mars 2005. “De toute manière, on n’au- rait pas pu commencer tant que une implantation à Montlebon. À ce jour, M. Perret est toujours en bons contacts avec le groupe Ripotot, propriétaire de l’en- seigne Coccinelle. Malgré ces aléas, Denis Per- ret reste confiant. “On devrait pouvoir engager les travaux en ce début d’année et ouvrir, si tout va bien, courant 2007.” Mais devant les lenteurs de ce dos- sier, certaines personnes qui les égouts n’étaient pas terminés” ajoute Denis Pe r r e t . P l u s i e u r s enseignes de la grande distribution s’étaient déclarées favorables à

En bref…

s’étaient positionnées, le bou- langer par exemple, se sont désistées. Quant au permis de construire, il est valable deux ans. Il est donc nécessaire que les premiers coups de pioche soient donnés avant le 1 er mars 2007, faute de quoi il faudrait reprendre la procédure à zéro. Mais cette hypothèse n’est même pas envisagée par la mairie et le promoteur qui continuent à afficher leur optimisme sur le dénouement prochain d’un dos- sier de longue haleine. “Il serait vraiment souhaitable pour l’ave- nir de Montlebon, qu’on ait enfin une supérette digne du XXI ème siècle. Ce centre commercial se fera. À Montlebon, nous sommes des gens déterminés” termine Albert Rognon, qui ne cache pas, lui non plus, son impatience de voir aboutir ce projet structu- rant. ■ J.-F.H.

● Bijoux Emmanuelle Rième, artiste ama- teur originaire de Villers-le-Lac, exposera les tableaux et les bijoux de sa composition (col- liers et bagues), du 12 au 19 février prochain dans la sal- le d’exposition située à l’éta- ge de la boulangerie Viennet à Villers-le-Lac. Présente au dernier marché de Noël de Vil- lers-le-Lac, elle avait séduit les visiteurs par la qualité de ses compositions faites de pâte de verre, de cristal, de tissus, d’élé- ments naturels et de collages. Inclassable, le style de ses tableaux autant que de ses bijoux ne laisse pas indifférent. À découvrir.

● Galette Pour la deuxième année, l’union patronale de la boulangerie du Doubs met en avant la “galet- te primeur”. Vendue uniquement à partir de janvier, elle est cui- te le jour même de sa vente et contient des fèves originales. Cette année, la faune locale est mise en avant, un partenariat a été signé avec la Maison de la Réserve de Labergement- Sainte-Marie. Vœu La population de Maîche est invitée à suivre la cérémonie des vœux du maire vendredi 13 janvier à 18 h 30 à la salle de l’Union. ●

“On attend de voir ce que la Mimi va faire.”

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V A L D E M O R T E A U

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Anita Bailly passe le témoin à Magali Cuenin Après 27 ans d’activité, l’école d’accordéon installée à Morteau change de directrice. Le passage de relais a été effectué début janvier avec Magali Cuenin… une ancien- ne élève d’Anita Bailly. Musique

Des élèves au secours de la planète Une vingtaine d’élèves de 5 ème de l’école Jean- ne d’Arc terminent la rédaction d’une char- te pour préserver l’environnement. Morteau

M agali Cuenin n’était pas née quand Anita Bailly donnait son premier cours, ce 2mai 1979.Aujourd’hui, la jeune femme âgée de 25 ans succède à celle qui l’a formée. Elle est la nouvelle directrice de l’éco- le d’accordéon qui a vu passer des centaines d’élèves depuis 27 ans. Du plus jeune élève de 4 ans et demi au débutant de 65 ans, Ani- ta Bailly aura formé tout ce que le Val de Morteau compte aujour- d’hui de virtuoses du piano à bre- telles. Certains d’entre eux, à l’image de Magali Cuenin, ont persévéré, jusqu’à en faire leur métier. Il faut dire que petite, Magali n’avait qu’une idée en tête : l’accordéon. Anita Bailly n’a donc pas hésité longtemps avant

de transmettre les clés de son atelier à son ancienne élève. “Je ne ressens ni ras-le-bol ni lassi- tude mais après 27 ans, j’ai vou- lu passer à autre chose confieAni- ta Bailly. Je ne voulais pas lais- ser mon école à n’importe qui. Je fais pleinement confiance àMaga- li pour poursuivre.” Originaire des Fins - elle était la voisine d’Anita -, enseignante de solfège à l’école de musique du Val de Morteau, Magali Cuenin entend poursuivre dans la voie tracée par la fondatrice de l’éco- le mortuacienne. “Concernant la pédagogie, les styles de musique enseignés (variété, musette et sur- tout classique), les cours person- nalisés, rien ne change. Il y a jus- te l’enseigne qui a été remplacée”

L a rédaction de la char- te est presque termi- née. Dans quelques semaines, elle sera publiée dans le journal de l’éco- le “le canard de Jeanne” avant d’être mise en ligne sur le site internet de l’établissement sco- laire mortuacien. Avec ça, enfants, parents et enseignants pour commencer, ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas pré- à l’éco-citoyenneté est le fruit du travail des élèves des classes de 5 ème de l’école Jeanne d’Arc. Parmi les matières dispensées ici, il y a un temps (une heure de demie par semaine depuis septembre) réservé aux itiné- raires de découverte. Ces I.D.D. comme on les appelle, sont aty- piques dans un programme d’en- seignement classique. Car les élèves travaillent en groupe et sur un thème défini au préa- lable qu’ils vont développer en venus sur les petits gestes quotidiens à respecter pour sau- ver la planète. Cette sensibilisation

allant eux-mêmes faire des recherches sur internet ou dans des ouvrages au centre de docu- mentation et d’information. C’est une manière différente d’ac- quérir des connaissances. Ils sont guidés dans leur démarche par les enseignants. Cela fait maintenant quatre mois que les élèves de 5 ème se réunissent une fois par semai- ne pour recenser et éditer dans important de couvrir la casse- role. En quittant une pièce, pen- sons à éteindre la lumière, à utiliser des ampoules basse consommation, à diminuer les volumes de chasse d’eau, ou à privilégier le transport en com- mun. De petites choses, mais encore faut-il y penser. Pour le rappeler à leurs congénères, ces élèves veulent mettre en place un éco-geste à l’école com- me la collecte du papier ou de piles. ■ un même document une quarantaine d’éco-gestes. Par exemple pour chauf- fer de l’eau, il est

Le témoin a été officiellement transmis le 20 décembre dernier.

Une quarantaine d’éco-gestes répertoriés.

observe la nouvelle directrice de cette institution qu’il convient désormais de nommer “école d’ac- cordéon Magali Cuenin”. ■

Renseignements : 03 81 43 37 18 ou 06 08 36 33 54

Les élèves de cinquième travaillent depuis le mois de septembre à la réalisation de la charte.

● Mariage Le 8 ème salon “mode, mariage et gastronomie” de La Chaux- de-Fonds se tient du 20 au 22 janvier à la halle Polyexpo. 8 défilés de mode prestige auront lieu au cours du week- end. Rens. 00 41 32 731 02 01. Rivière La communauté de communes du canton de Montbenoît est engagée dans une action d’aménagement piscicole et de réhabilitation du canal d’Arçon. ●

En bref…

● Racontotte Le numéro 74 de la Racontot- te, revue consacrée à la natu- re et aux traditions comtoises, est sorti. Au sommaire notam- ment une étude intitulée “Des forêts de Franche-Comté à l’ar- senal de Toulon”.

● Rue Pierre DECHANET - PONTARLIER (Face à Citroën, derrière Sbarro) ● ZAC Chateaufarine - BESANÇON Horaires d’ouverture : du lundi au samedi De 9h30 à 12h et de 14h à 19h

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Ce n’est qu’en 2009, quand toutes les communes auront été recensées, qu’il sera possible de dresser un tableau complet de l’évolution de la population dans le Haut-Doubs. Pour l’instant, seul un cinquième des communes (de moins de 10 000 habitants) a été passé au crible depuis 2004. Néanmoins, les pre- miers indicateurs fournis par l’I.N.S.E.E. confirment que les villages de la bande frontalière ont tendance à gagner de nouvelles âmes, parfois de façon considé- rable. Cette évolution positive s’accompagne d’un lot d’atouts et d’inconvénients pour les collectivités qui d’un côté voient leur dotation de fonctionnement aug- menter avec l’arrivée de nouveaux habitants. Mais par ailleurs, elles doivent apprendre à gérer ce flux de population en créant des services. RECENSEMENT : le Haut-Doubs à la loupe

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Recensement

Les villages du Haut-Doubs sont bien peuplés La plupart des villages de la bande frontalière gagnent des habitants. C’est le résultat de la première campagne de recen- sement de la population réalisé en 2004.

L e 17 janvier, l’I.N.S.E.E. (institut national de statistique) publiera les résultats de la seconde campagne de recensement de la population. Depuis que le mode de comptage des habi- tants a été dépoussiéré en 2002, ce sont désormais un cinquiè- me des communes de moins de 10 000 habitants qui sont recen- sées chaque année. L’opération a débuté en 2004. Elle se ter- minera en 2008. Pour les com- munes de plus de 10 000 habi- tants, elles font l’objet d’un régi- me particulier, puisqu’elles sont recensées tous les ans sur la base d’un échantillon de 8% environ de la population. La technique permet ainsi d’ob- tenir une photographie plus pré- cise de l’évolution de la popu- lation sur l’ensemble du terri- toire français. Une partie des communes du Haut-Doubs horloger a donc été passée au crible. Les résultats confirment que le nombre d’ha- bitants a tendance à progres- ser dans la plupart des villages de la bande frontalière. C’est le cas aux Combes, à Flange- bouche, à Plaimbois-du-Miroir, au encore à Montbenoît où 61 âmes supplémentaires ont été enregistrées depuis 1999. À l’in-

verse, on constate que les bourgs-centres comme Maîche et Morteau perdent des habi- tants. La population progresse très légèrement au Russey. Pourtant, à Morteau, le nombre de logements a augmenté de 114 depuis 1999. Mais cela ne suffit pas à compenser la bais- se. “Cent logements supplé- mentaires, c’est peu pour une ville comme Morteau. Globa- lement, on observe que les com-

le régionale a tendance en effet à perdre des citoyens, par contre, la couronne périurbai- ne grandit. “En fait, on retrou- ve dans les centres-villes, davan- tage de personnes âgées, qui vivent parfois seules dans leur logement. Elles restent là car elles sont proches de tous les commerces. C’est une autre expli- cation à la baisse de la popu- lation.” Les jeunes familles vont s’implanter dans les villages voisins.

SOLDES SUR

munes qui ont peu construit pendant la période ont perdu des habitants” remarquent les services de l’I.N.S.E.E. Ce phénomène est la confirmation d’un déplacement de la

à partir du 11/01/06 et sur produits signalés

Néanmoins, en termes de recensement, le Haut-Doubs garde ses spécificités du fait de l’attractivité de la ban- de frontalière. Le dynamisme de l’éco- nomie suisse attire

“On retrouve dans les centres-villes davantage de personnes âgées.”

Carrelage

Menuiserie (Parquet, portes…)

population dans les communes périphériques aux bourgs- centres. Les motivations des habitants sont difficiles à cer- ner. Pour l’I.N.S.E.E., “les gens vont s’installer en dehors des bourgs-centres parce que l’im- mobilier est moins cher, l’en- vironnement est plus agréable et on peut aménager en maison individuelle.” Cette mutation n’est pas propre au Haut-Doubs, mais se retrou- ve également dans l’agglomé- ration de Besançon. La capita-

une main d’œuvre frontalière. C’est aussi pour cela que les vil- lages de secteur gagnent d’an- née en année de nouveaux habi- tants. “Le Haut-Doubs n’est pourtant pas un ensemble mono- lytique. Toutes les communes ne sont pas à la hausse” rappelle l’I.N.S.E.E. Il faudra attendre 2009 pour connaître avec pré- cision l’évolution globale de la population dans la région quand toutes les communes auront été passées au crible. ■ T.C.

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Année de recensement des communes du Haut-Doubs

Aide-toi et le ciel t’aidera ! Chaque commune perçoit de la part de l’État une dota- tion de fonctionnement qui dépend notamment du nombre d’habitants. Mais aussi de son taux de fiscalité. Finances

Les Alliés 2007 Arc-sous-Cicon 2007 Arçon 2005 Avoudrey 2006 Le Bélieu 2006 Le Bizot 2005 Bonnétage 2004 La Bosse 2007 Les Bréseuxd 2008 Bretonvillers 2008 Bugny 2008 La Chaux 2007

Maîche 2004 Maison-du-Bois-Lièvremont 2008 Le Mémont 2006 Mont-de-Laval 2008 Montandon 2005 Montbéliardot 2008 Morteau 2004 Narbief 2006 Neuchâtel-Urtière 2005 Noël-Cerneux 2007 Orchamps-Vennes 2008 Petite-Chaux 2006 Pierrefontaine-les-Varans 2005 Plaimbois-du-Miroir 2004 Plaimbois-Vennes 2008 Pont-de-Roide 2007 Rosureux 2005 Routelle 2005 Le Russey 2005 Saint-Gorgon-Main 2006 Saint-Hippolyte 2006 Saint-Julien-Lès-Russey 2007 La Sommette 2005 Trévillers 2006 Urtière 2008 Vaucluse 2006 Vauclusotte 2007 Vercel 2008 Montbenoît 2004 Montflovin 2008 Montlebon 2008

U ne population crois- sante est synonyme, pour une municipa- lité, d’une dotation globale de fonctionnement plus importante. La D.G.F. comme on l’appelle (réformée en 2006), est une enveloppe financière que l’État verse chaque année aux collectivités que sont : les Régions, les Départements, les communautés de communes et les communes. La dotation de base varie de 60 euros à 120 euros par habitant en fonction de la taille de la commune. À cela vient se greffer entre autres une part proportionnelle à sa superficie qui est de 3 euros par hectare. Le calcul de cette dotation dépend de plusieurs critères dont celui du nombre d’habi- tants. Il tient compte aussi du coefficient d’intégration fiscale de la collectivité qui aboutit d’ailleurs à de curieux résul- tats. En effet, plus une com- mune applique une fiscalité for- te sur ses contribuables, plus elle perçoit de D.G.F. “C’est le principe “d’aide-toi et le ciel t’ai- dera” note un spécialiste des finances publiques. Ce système ne tend plus tout à fait à l’équi- té, notamment dans le Haut- Doubs. Dans ce secteur, la plupart des villages sont forestiers. Jusqu’à la tempête de 1999, le bois constituait leur principale res- source budgétaire. Le produit des coupes permettait donc à ces collectivités de modérer l’im-

pôt local et de soulager ainsi le portefeuille du contribuable. Or, le bois ne fait plus recette. Pour certaines municipalités, les ren- trées d’argent liées à cette res- source naturelle se sont réduites comme peau de chagrin. Elles représentent parfois moins de 10% du budget contre 50% il y a encore quelques années. “Nous nous sommes battus en 2000 et 2001 sur ce point pour obtenir des compensations” pour- suit l’observateur. En moyenne aujourd’hui, la D.G.F. représente entre 20% et 30% du budget communal. Des collectivités se sont fixées com- me objectif de décrocher une D.G.F. majorée en augmentant son nombre d’habitants. C’est le cas de la commune des Combes. Recensée en 2004, elle a demandé un recensement com- plémentaire en 2005. Car en un an, elle a gagné 39 nouveaux habitants. Pour la première fois cette année, le budget forestier de ce village est déficitaire. Même avec une augmentation de 5% de la fiscalité locale, Les

La Chenalotte 2007 Les Combes 2004 Consolation-Maisonnette 2007

Damprichard 2005 Déservillers 2006 Domprel 2006

Plus une commune taxe ses contribuables, plus elle perçoit de dotation de la part de l’État.

Les Écorces 2007 Fessevillers 2004 Les Fins 2006 Les Fontenelles 2005 Fournet-Blancheroche 2008 Fournets-Luisans 2008 Frambouhans 2007 Grand’Combe-Chateleu 2004 Grand’Combe-des-Bois 2004 Les Gras 2008 Hauterive-la-Fresse 2007 Indevillers 2007 Loray 2004 Le Luhier 2008 Fuans 2004 Gilley 2007 Goumois 2008

tion solidarité rurale (D.S.R.) a elle aussi progressé de 11% pas- sant de 12 446 euros en 2004 à 13 861 euros l’année dernière. En allant chercher de nouvelles ressources pour consolider son budget, cette municipalité peut espérer embaucher sans

doit investir pour proposer du service à la population. Cependant, selon ce même spé- cialiste des collectivités locales, c’est rare qu’une commune accorde autant d’attention à la D.G.F. “Très peu d’élus font de cette dotation un problème. Ils ne cherchent pas en général à augmenter le nombre d’habi- tants dans le but de percevoir plus de dotation. Pour eux, fai- re progresser leur population est plus psychologique. Quand la population de la commune pro- gresse, le maire a le sentiment d’avoir bien travaillé. Si elle régresse, l’élu n’est pas à l’ai- se.” ■ T.C.

Combes qui n’ont pas de taxe professionnel- le doivent trouver d’autres leviers finan- ciers pour subvenir à leurs besoins. La D.G.F. en est un. “Entre 2004

attendre un employé communal et lancer, en 2006, la construc- tion d’un bâtiment communal qui abri- tera différents équi- pements. Le revers

“Très peu d’élus font de cette dotation un problème.”

de cette politique de fuite en avant pour une commune com- me celle-ci, est qu’en effet elle obtient une meilleure dotation de l’État en jouant sur le nombre d’habitants, mais derrière, elle

et 2005, la dotation globale de fonctionnement a augmenté de 9,20%. Elle est passée de 78 500 euros à 85 700 euros” précise le maire Joseph Moner-Banet. Dans le même temps, la dota-

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