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LE PAYS
DU COGNAC
subordonnée
à
une question de con1position du sol, il s 'en su it qu'on établit
des prix variables suivant les lieux de pro\·enance. En présence d'une
convention pareille, consentie et acceptée sans réclan1ation par les vendeurs
et les acheteurs, il devenait intéressant de saisir d'une n1anière plus précise et
plus scientifique les causes qui faisaient que, dans des con1munes rapprochées
les unes des autres ou contigües, et placées dans des conditi ons identiques
d'exposition et de ten1pérature , des vignes de même cépage fournissaient ainsi
des eaux-de-vie diflén::ntes.
Je 1ne su is livré alors, sans espric de système,
a
la recherche de
ses causes et je crois avoir été assez heureux pour les découYrir. Une fois en
La n1ise en bouteilles
possession des faits niatériels,
à
l'appréciation desquels était attlchée la
solution du problèn1e, j'ai ouvert , avec les propriétaires et les négociants les
mieux placéspar leur intelligence et leur connaissance pratique, des conférences
où la question était nettement posée, et, pour moi, voici quelles étaient les
formules de 1Tion principe consacré par l'expérience.
1• Dans l'arrondissement de Cognac (et nous Yerrons plus loin
qu'on doit y con1prendre plusieurs communes des arrond issen1ents d'Angou–
lê1ne et de Barbezieux), les eaux-de-vie dites Grande Chan1pagne
proviennent exclusiven1ent des couches crayeuses et friables qui constituent
l'étage campanien, que caractérise si nettement la présence de
l"Oslrea