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LE PAYS DU COGNAC
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Et ceci nous a1nène
à
rechercher quels sont les facteurs de la
qualité des eaux-de-vie.
La qualité des eaux-de-vie n'est pas la conséquence d 'un seul
fait ou d 'une particularité plus ou 1noins spéciale
à
la région charentaise. Elle
est la
résultante
d 'un ensemble complexe de circonstances, dont je vais
examiner les plus importantes.
Il y d'abord le
clinial.
Le cli1nat des Charentes, com1ne on sait, est tempéré, hun1ide
ou pluvieux, assez chaud pour n1ùrir convenablement les ra1s1ns, n1ais non
Eçhaudagc de
fùls
à la vapeur
brùlant. Il ne présente pas, au moins pendant un temps d'une durée appré–
ciable, des te1npératures élevées. Les grappes mûrissent sous l'action d'un
soleil modéré; et ceci est un point important.
Chacun sait , d'autre part, que les fruits ou les fleurs ont une
saveur ou un parfun1 d 'autant plus délicats qu'ils ont pu se développer dans
une atmosphère moins surchauffée. Les n1ên1es fleurs, les mêmes fruits,
récoltés dans les pays chauds n'ont ni la même saveur, ni la même délicatesse.
Où les vins, par exemple, sont-ils réetle1nent bouquetés et
ont-ils un bouquet agréable? Ce n'est ni en Espagne, ni en Algérie. C 'est
dans les régions plus brumeuses, plus froides de la Gironde, de la Bourgogne,
etc. C'est que la lu1nière a une action extrê1nement intense sur la plupart des