LES LIQUEURS DE TABLE'
etc.
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parés, vous connaît.rez cette qualité
à
leur
couleur, elle est pour lors d'1p1 jaune écla–
tant, et un peu au dessous du citron : comme
ces fruits sont toujours cotonneux , vous
essuierez proprement leur duvetave_c un linge
le
blanc; servez-vous ensuite d'une râpe
à
sucre
n
pour râper chair ét écorce jusqu'au cœur ou
t·
pepins , que v,ous jeterez comme inutiles.
ez
Quand vous aurez préparé de la sorte une
e-
suffisante quantité de ce fruit pour en tirer
r·
autant de suc que nous le dirons bientôt ,
nt
vous le porterez dans un lieu tempéré pour
Ù·
le faire fermenter pendant vingt-quatre heu-
us
res au plus; vous apercevrez pour lors que
ue
son odeur sera médiocrement vineuse, et il
ase
sera tems de le presser dans un linge; cette
z,
expression se :fera
à
grande force pour en ex–
traire tout le suc. Dans six pintes de ce suc,
vous ferez fondre trois livres de sucre en
EOu–
dre; vous ajouterez quatre
pi~11es
d'eau-de–
Yie, une pinte ou environ de bon esprit-de-
eut
vin, douze clous de girofle , une once de
ès·
cannelle et un gros de macis ; si votre rata-
de
fia, après ce mélange, vous paraît trop vio-
ère
lent, vous le tempérerez par une addition de
ius
nouveau suc de coings; s'il vous paraît trop
faible, vous remédierez
à
ce défaut par une
ien
nouvelle dose d'esprit-de-vin; bien entendu