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LÈS LIQUEURS DE TABLE'
etc. i77
âe donner la composition , quand il est fait
avec soin, peut aller de pair avec les
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queurs les plus fines et les plus délicieuses.
Il
y
a trois différens procédés , connus peut–
être de hien du monde, mais auxquels on
se conforme rarement assez pour bien
réussir.
On pratique le premier procédé de la ma–
nière suivante : Prenez une livre et demie de
fleurs d'orange mondées , c'est-à-dire que
vous n'emploierez que les feuilles blanches,
tout le reste, quoique aromatique, doit être
rejeté èornrne inutile, parée qu'il est
heau~
Coup trop âcre et trop amer; mettez cette
quantité de feuilles de fleurs d'orange en
infusion dans neuf pintes
d'eau-de~vie,
pla–
cez
votre Cruche bien ;bouchée au soleil pen-'
dant un mois; après cè terhs, vous ajbuterez
tlne demi-livre de sucre en poudre pour cha–
quepinted'eau-de-vie; vous reboucherez bien
Votre cruche, et vous l'exposerez de noü–
Veaû au soleil pendant huit jours, ayant soin
de la remuer souvent , afin que le sucre ac–
cumulé au fond puisse se fondre. Au bout
de ces huit jdurs, goûtez votre liqueur, et
si
elle ne vous paraît point assez sucrée, ce
que 'Vous reèonnaîtrez à son amertume, ajou–
tez encore du. sucre; ne l'épargnez pas jus..
M