J,ES
LIQUEURS DE TABLE,
etc.
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ne
la troisième en exige Je plus , mais en récom·
ce
pense elle est la plus courte.
de
un
Scubac.
ors
rez
L,e safran fait
la
base de cette liqueur. On
Ica
appelle safran, les étamines d'une fleur gris
é·
de
lin, ou bleu fort pâle. Cette fleur est beau-
ge
coup cultivée dans le Gatinois. Quand la fleur
ant
est bien épanouie , on la cueille , on en arra-
un
che les étamines, qui sont fortlongues et d'un
au·
rouge .foncé; on les fait sécher à l'ombre, et
-le
c'est ce qu'on appelle safran.
de
Comme il est fort employé dans les prépa-
eur
rations galéniques, on peut présumer qu'il a
uil
de
grandes vertus. Les peuples septentrio-
ir1
naux de l'Europe en font un très-grand usa-
b
ge, jusqu'à l'employer dans l'assaisonnement
net·
des
viandes ordinaires. Il
y
a donc apparence
que le 'Scuhac lP.ur doit sa première origine.
~r
le
Les Français ne sont pas également décidés
eu·
ur les charmes de cette liqueur; quelques-
au,
uns la trouvent insoutenable , même dégoû-
tante, d'autres la boivent pat préféœnce aux
·
b
meilleures; quoi qu'il en soit de cette diver-
rnaJi
sité de goût, le scuhac ne figure pas mal en
poie
France, surtout celui que l'on nomme assez;
fin·
mal·
à·
propos scubac d'Angleterre ou d'Jr....