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L'
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n
ou plutôt <le l'eau-mère dont est accompagnée
la
cassonade, ses partiés sont moins sujettes
à colorer
la
liqueur, et moiEs propres
à
lui·
concilier Je velouté de la cassonade. Il faut
bien se garde1· de prendre, comme quelques–
uns le font , cc sucre extrêmement blanc ,
connu sous le nom de sucre royal , ou sucre
cl'tfollande; pour être extrêmement blanc ,
il n'en est pas plus propre aux liqueurs.
DES OPÉRATIO_ S ESSENTIELLES.
De
la
Distillation.
On ne distille jamais de l'eau-de-vie qu'à
dessein de lui assoc·er quelque substance
aromatique_; car la distillation,
à
dessein de
la
convertir en esprit-de-vin , n'est pas essen–
tielle pour les liquc1 rs. Or, les aromates qui
pcnve;nt ètre associées
~d'eau-de-vie
ou
à
l'es–
prit-de-vin par la voie de la distillation étant
de difiërentes espèces, soit
à
cause du tissu qui
les renfern1e, soit
à
c~mse
de leur nature hui–
leuse ou résineuse, il en résulte, que
la
pra–
ti ue de distiller doit varier en proportion.
• i_
l'aromate e.
t
très-subtile, ou encore sil'on
désire que l'esprit n'en conserve qu'une petite
p<1.rtie , la distillation au bain-marie est pré-