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LES LIQUEURS DE TABLE,

etc.

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férablc ,; si au contraire ces aromates sont ou

tenaces ou pesans , il n'y a que

la

distillation

à

feu nu qui puisse les détacher,; encore

faut-il observer de laisser passer une partie <lu

·phlegme vers la fin de la distillation (

1).

Ce

phlegme qui exige ordinairement un degré

de chaleur plus fort , est seul capable de vola–

tiliser de pareils aromates. l\Iais comme dans

cet état la liqueur est souvent âcre, sans être

pour cela empyreumatique ,

il

est essentiel

de redisti1lcr au bain-marie, afin qu'il ne

monte avec l'esprit que les portions les plus

subtilisées de l'aromate une fois détachées.

Cette rectification con iste à verser dans

la

cucurbite d'un alambic

la

liqueur déjà

<li.;;–

tillée,

et

à

y ajouter une certaine qunntité

d'eau, qui clans ces circonstances donne

oc–

casion

à

l'huile trop abondante de se rap–

procher en globules, et de se séparer de

l'es–

prit dans lequel elle est évidemment; c'est

cette rectification que l'on confond souvent

01vec la cohobation.

Cohoher une liqneur, c'est verser sur le

. résidu de la distillation le fluide déjà distillé:,

(r) Ceux qui voudraient se procurer des alambics ,

peuvellt les faire établir d'après

le modèle

q 1e nom

donnon~

ici.

Voy.

la planche