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LES LIQUElîP.S DE TA:JJLll,etc.
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résultent de son bon choix; en sorle que je
ne fais pas de difficulté de conseiller
à
tout
liquoriste de préférer l'infusion
à
la
distilla–
tion , excepté dans les cas où il lui faut une
liqueur absolument exempte de
coul~ur;
car
le défaut unique de l'infusion, si
tai:itest que
c'en soit un, est d'extraire des différens
i~grédiens une teinture colorante, qui in{lue
plus ou moins sensiblement sur celle de la
liqueur qui en résultera.
Quoique j'aie di.t que l'infusion se fait ordi-
. nairement dans les liqueurs spiritueuses , il
n'est cependant
p~s
sans exemple que quel–
ques liqueurs se préparent par l'infusion des
ingrédieus dans l'eau ; mais ces cas sont si
rar~s
et si peu connus qu'ils ne valent pas la
peine qu'on s'y arrête.
Si , généralement parlant , chaque espèce
de liqueur exige que ces ingrédiens infusent
plus ou moins lorig-tems, cependant il est
à
peu près démontré qu'à quelques
exception~
près , l'jnfosion doit être d'une très-courte
durée; en sorte que s'il
y
en a teJle pour
la–
quelle deux heures suffisent,
la
plus lo:P,gue
ne doit pas durer plus de quatre jours.
Ce que nous disons ici, n'a pas de rapport
à
la fabrication des ratafias, proprement
dits, Qu
fait durer l'infusion des fruits ou
c
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