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tES
:LIQUEURS
DE TABLE,
etc.
55
!aire ·entrer dans les iugrédiens des recettes
qu'ou doit distiller.
Les aromates n'ont souvent rien d'agréa–
ble , et le liquoriste doit savoir les associer
dans ses liqueurs _; ainsi la badiane seule a une
odeur peu agréable , un peù d'anis vert lui
sauve ce disgracieux_; l'ambre seul ne donne
pas d'odeur , un peu de musc lui donne le
relief nécessaire_; le coing seul est détestable ,
un peu de. girofle relève et corrige son par–
fum _;
la
vanille associée au sucre , a plus
d'odeur que si on ne
la
tricturait pas avec cette
substance_; l'association d'un peu de girofle
corrige l'arrière goût de la canelle _; !'absinthe
même, l'absinthe trouve place dans les li–
queurs, pourvu que le zeste de citron s'asso·
ciant
à
son aromate , en fasse disparaître
lamertume.
De l'infusion.
L'action de mettre dans un liquide quel–
conque les substances qui ne sont point na..
turellement sèches, et de les
y
faire séjour–
ner pendant un tems, s'appelle infusion : les
pharmaciens la distinguent en deux classes;
ils appellent macération celle
qui
se fait
à
froid
et dans une
grande
quantité de
fluide,
c