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LES LIQUEURS DE TABLE,

etc.

57

tion déplaçant et les molécules des ingrédiens

et celles du fluide , concoure nécessairement

à

une extraction plus énergique que

1'

on dé–

sire : il faut donc , dans les cas où l'on r.net–

l'rait les ingrédiens dans un nouet' exprimer

cc nouet de tems

à

auti:e , et donner plus

de durée

à

cette opération.

L'infusion n'est pas toujours l'opération

préalable ;

il

y a des circonstances où eUe

n'a lieu qu'après le mélange de la liqueur

faite, comme dans les ratafias; c'est qu'alors

les aromates sont l'accessoire ou l'assaisonne–

ment , tandis que dans les liqueurs propre–

ment dites ils font

la

base fondamentale.

Je ne dois pas quitter cet article sans faire

mention d'une espèce d'infusion beaucoup

plus preste et peut-être plus énergique; elle

consiste

à

jeter les ingrédiens aromatiques

tout concassés

d~ ns

le sirop bouillant destiné

au mélange, et

à

l'y laisser infuser jusqu'au

parfait refroidissement,

la

chaleur du fluide,

son état salin et ordinairement visqueux ,

c:.n:: r.ourant

à

extraire promptement les subs–

tances aromatiques et

à

les conserver.

nu

ll!lélange.

re

Ayant dit, que toute liqueur

était

le résul-