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a
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e
,
LES LIQUEURS DE TAI!LE,
etc.
4:)
culés. En vain quelques-uns ont imaginé d'ac–
célérer
la
clarification <le leurs liqueurs, en
y
ajoutant des précipitans, tels que l'alun, la
colle de poisson , ou les blancs d'œufs. Ces
intermèdes ont, d'une manière plus ou moins
marquée, le désavantage d'influer sur la sa–
veur ou sur la couleur <les liqueurs ainsi cla–
rifiées.
Le plus expédient, le plus à
la
main de -
chaque artiste, le moins sujet à inconvénient,
de tous les moyens de concilier aux liqueurs
èette limpidité désirée, a donc été la filtra–
tion, ou l'action de faire passer un liquide
à
travers un tissu sufüsamment serré, pour que
toute espèce d'hétérogénétté y
fût
retenue
et qu'il ne passàt que le fluide extrêmement
limpide. II s'est présenté plusieurs
moyen~
de remplir cette intention: cc sont le coton,
le
papier_, et les étoffes de laine.
Mais
il
n'est pas inditlërent de savoir ou
quel intermède ou préférera, ou comment
on procédera à la filtration.
.
Toutes les fois que la transparence n'est
troublée que par le mélange d
1
un esprit quel–
conque et d'un sirop, rien n'est plus aisé
qu~
la filtration, parce que les matières qui .lou–
chissent la liqueur , n'ont aucune adhérenœ
avec le liquide; c'ést presque toujours un peu