n•
n
es
ut
s'
te
us
us
s
.)Il
se
es
c
è
a
:
sé
us
ge
ra
11'
,
es
Ul'
re
le
LE
s
L I
Qu
Eu R s DE T A13 L E ' e te.
4
7
ou sur un cadre de bois , et de l'attacher
à
une corde, qui elle-même passe
à
une poulie
fixée au plancher pour pouvoir hausser, bais–
ser et ùéplacer les chausses
à
volonté; mais
venons-en
à
l'appareil.
On place,
à
l'aide de quatre anneaux et d'au..
tant d'agraffes, une chausse tellement propor–
tionnée, que lorsqu'elle est placée et pleine de
liquide,
il
y
eut dans toutes les dimensions pos–
sibles unhon pouce de distance entr'elle et l'en–
tonnoir : cette chausse doit être, par préféren–
ce, de l'espèce d'étoffe connue chez les mar–
chands merciers, sous le nom de basin
à
poil
croisé; toute autre étoffe plus épaisse ou plus
mince serait incommode. Lorsque l'on veut
filtrer une liqueur , on prend
la
chausse et
on la plonge toute
entiè~e
dans un sirop pareil
à
celui qui a composé
la
liqueur : soit que
cette précaution remplisse le tissu du
fil
d'une substance capable de retenir les ma–
tières étrangères sans qu'elles bouchent les
pores de la chausse, soit que cette eau sucrée
agisse en dissolvant ces mêmes parties hui–
leuses ou résineuses, toujours est-il certain
que cette légère manipulation suffit pour
filtrer quelqu'espèce de liqueur que ce soit :
cette précaution prise , et la chausse mise dans
l'entonnoir, on en place
la
pointe dans l'ori...