e
1
t
e
,
-
n
o-
.S·
é-
est
u'il
lus
né–
co·
en
, et
arti·
ora·
gent
ent
colo·
.nt
de
atÏOD1
. LES LIQUEURS DE TABLE,
etc.
5r
il faut jeter. un coup d'œil sur la cause géné–
rale qui altère les couleurs naturelles ou artifi–
cielles fde nos liqueurs; elles sont composées
d'une liqueur spiritueuse, d'une autre liqueur
phlegmatique et de sucre :
la
première de ces
liqueurs contient évidemment une substance
saline, de nature acide, puisque les teintures
violettes, mêlées
à
l'esprit-de-vin, tournent
au rouge : d'autre part, le sucre une fois
résout, est susceptible de fermentation, lente
à
la vérité dans le cas dont
il
s'agit; et si d'une
part cette fermentation concourt
à
la plus
grande perfection des liqueurs , elle ne peut
de l'autre, avoir lieu sans que les substances
salines qui se meuvent clans cette circons–
tance, ne rougissent sur les parties colorantes.
Ces considérations préliminaires rendent rai–
son de la variété singulière que l'on remarque
dans
la
v;étusté des liqueurs, relativement
à
leur coloration: si l'on ajoute
à
cela, l'état
déjà coloré de l'eau-de-vie, que certains ar–
tistes préfèrent
à
cause de
la
vétusté,
il
sera
aisé au liquori te le moins intelligent de ren–
dre
raison de toutes ces variétés.
Il
nous suf–
fit
de les avoir exposées, de manière
à
prou–
ver aux incré<lules, que l'art le plus indiffé–
rent en apparence peut cependant mériter les
regards du physicien et du chimiste. 11 nous
D
.2