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LES LIQUEURS DE TABLE,
etc.
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cher autant qu'il est possible, et l'âcreté et
l'empyreume; car si ces deux accidens arri–
vent ,
il
faudra recommencer l'opération avec
de nouvelles matières. Dans la rectification ,
au contraire, l'artiste n'a presque point de
précautions
à
observer , autres que celles de
rafraîchir.
Le rafraîchissement, tant du serpentin que
.du chapiteau , est une chose
essen~ielle
pour
la perfection de la liqueur : soit que la cha–
leur trop long-tems continuée occasionne dans
les vapeurs, avant qu'elles se condensent, une
réaction qui fasse naître de I'D.creté; soit qu e
plus tôt ces vapeurs sont condensées
7
plus les
parties grossières de l'aromate en sont sépa–
rées; soit enfin qu'il
y
ait un juste milieu
à
saisir pour le refroidissement dans la combi–
naison des aromates avec l'esprit, en sorte
qu'il soit également dangereux que le froid
soit trop ou trop peu énergique_; touj ours
est-il certain que la même eau-de-vie , les
mêmes ingrédiens dans les mêmes doses dis–
tillés par trois artistes diflërens, dont l'un
aUl'~
négligé le soin de rafraîchir son serpentin ,
l'autre aura conduit son feu trop lentement ,
et le troisième
y
aura mis la vigilance et
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soin que nous indiquous ; non-seulement les
résultats en seront ditrérens, mais il
n'y
aur