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aé·
LES
LIQU.E~RS
DE TABLE, elc•
.25
hic, on la recouvre de son chapiteau , on
y
adapte son serpentin et
à
ce dernier un réci–
pient; on lutte avec des bandes de papier
enduites de colle d'amidon, et l'on procède
à
la distillation , par une chaleur modérée ,
pour obtenir
la
liqueur spiritueuse qui porte
le
nom d'eau-de-vie.
Si
l'on met cette liqueur dans le bain-marie
d'un
alambic et qu'on le place dans sa cucur–
bite, en procédant
à
la distillation
afin
d'ob–
tenir un produit égal
à
la moitié de l'eau-de–
Yie
employée, on aura pour produit une
eau-de-vie très-forte, qne l'on désigne dans
le
c o~un
erce par le nom d'e prit-de-vin, et
fJ11C
les chimistes appellent alcool.
Con me l'eau-ùc-vie est destinée
à
être la
base des liqueurs
potables ,
il e t
essen~.i el
qu'elle
soit
privée de toute âcre
é
étrangère,
d'odeur cmpyreumati1ue, et autant qu'il e
t
possil le
de
couleur , ce qui l araîtra
incom~
patible avec une autre qualité qu'on désire
cL
ns
lrs eanx-de-vie, celle
d'être
viei le; mais
Oil
les
cons~rve
sans
couleur pendant plu–
sieurs années, en ]es tenant dans de vastes
bouteilles de verre, q
ii
contiennent l'un
po:·tnnt
l'autre, trente pintes.
lndépcndamm<'nt.
des honnes
cpmlités
pour
co titucr de bonne
eau.~clc-vie,
il est e. core