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r

LES LIQUEURS DE TABLE,

etc. 9

hon de remarquer aussi qu'aucune des fleurs

de

la

classe des liliacées ne conserve son odeur

après la dessiccation ; il en est de même des

roses pâles et des roses muscades, qui ont

beaucoup d'odeur étant fraîches, et peu,

ou

point du tout, après avoir été desséchées.

Les roses rouges, appelées roses de Provins,

sont différentes; elles ont très - peu d'odeur

étant fraiches, et elles en acquièrent consi–

<lérablement; elles

la

conservent même très–

long-tems

lorsqu~

on les a fait sécher, et sur–

tout si on a soin de les cueillir avant leur en–

tier épanouissement.

Les violettes de jardin, que l'on nomme

de mars, sont infiniment plus odorantes que

celles de campagne ou de bois, leur couleur

est plus foncée; elles sont préférables en

tout.

Il

faudra les cueilJir dans ·un tems se–

rein,

hièn sec, lorsqu'elles seront bien épa–

nouies, et avant qu'elles ne soient décolorées

et desséchées.

Il

y

a

des plantes qui produisent des fleurs

d'une _petitesse extrên e , et qu'il serait

diffi–

cile de recueillir sépar 'n eut. Dans ce cas, on

cueille la plante pre que entière lorsqu'elle

c t bien fleurie, ou du moins une partie de

J,

tige

à

laquel1e le fleurs sonL adhérentes.

C'e

t

ce

que l'on nomme

sommifésfleuries.