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ANNEXE 3 RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE

A3

2. Informations environnementales

Les opérations d’assainissement du site de Miramas ont pris fin le 31 octobre

2015. Les unités d’exploitation comme la station de lavage et l’unité de dépollution

pyrotechnique sont en cours de repli et le site est en phase de nettoyage final. Les

dossiers de fin de travaux ont été transmis à la Préfecture pour instruction. Le site

s’emploiemaintenant, avec les partenaires locaux, à l’étude de sa réindustrialisation

par sa cession. Le site a été sans activité en 2016, excepté le repli de l’UDT et le

démantèlement du bâtiment associé qui sont soumis à une procédure juridique.

2.2.3.

LA PRISE EN COMPTE DES NUISANCES ET DES

RISQUES CHRONIQUES

À chaque étape du cycle de vie d’une installation nucléaire (création, modification,

arrêt et démantèlement), l’étude d’impact de celle-ci est mise à jour. Ces études visent

notamment à caractériser les effets potentiels sur la santé et sur l’environnement

des rejets et des nuisances de l’installation considérée.

Parmi les études réalisées, celles sur les évaluations des risques chimiques

s’intéressent aux populations riveraines susceptibles d’être exposées de façon

chronique aux rejets de l’installation. Elles sont réalisées à partir de scénarios de

fonctionnement normal des installations, tant en France qu’à l’étranger, et tiennent

compte des différentes voies d’exposition possibles des populations riveraines, dans

le cadre d’approches les plus réalistes possible. Elles sont renouvelées à chaque

modification notable des installations, à la lumière des dernières connaissances

scientifiques disponibles.

La prévention des risques pour l’environnement repose également sur des

études d’impact, établies grâce aux méthodologies d’évaluation de risques pour

l’environnement (protection de la faune et la flore). Elles sont également réalisées

pour chaque nouvelle installation, et pour tout changement notable dans des

installations existantes. Pour ces dernières, la surveillance environnementale

réglementaire intègre également des dispositions adaptées pour évaluer l’impact sur

l’environnement (par exemple suivi des traceurs radiologiques et/ou chimiques dans

différentes matrices environnementales, complété le cas échéant de dispositions

relatives à un suivi écologique de la faune et de la flore). Le site du Tricastin a, par

exemple, complété son suivi environnemental réglementaire par des dispositions de

suivi écologique, spécifique aux enjeux écologiques locaux (réalisation d’inventaires

réguliers et d’indices écologiques normés).

Concernant le risque amiante, la directive amiante du groupe, ayant fait l’objet en

2014 d’une révision prenant en compte les évolutions réglementaires et les retours

d’expérience des sites, a été déployée en 2015. La directive « CMR » (cancérogènes,

mutagènes, reprotoxiques) est applicable depuis septembre 2008 sur tous les

établissements où le groupe est l’opérateur principal. Elle comporte deux volets,

un lié à la gestion des risques aux postes de travail, et un autre lié à la gestion des

risques vis-à-vis de l’environnement. Les objectifs de cette directive sont notamment

d’identifier et de supprimer (lorsque techniquement et économiquement possible)

tous les CMR classés 1A et 1B, ainsi que de maîtriser la traçabilité des expositions

des salariés par la mesure et le suivi.

La prévention du risque de légionellose reste également un axe prioritaire pour les

entités concernées, notamment pour ce qui concerne les réseaux d’eaux chaudes

sanitaires.

Enfin la prévention des nuisances plus spécifiques de type impact sonore, olfactif,

lumineux et visuel est gérée localement par chaque site, en fonction des enjeux

locaux (présence ou non d’habitations à proximité immédiate des sites), des

contraintes locales et des exigences réglementaires.

2.2.4.

LES RISQUES TECHNOLOGIQUES ET CHIMIQUES

La loi du 30 juillet 2003, relative à la prévention des risques technologiques et

naturels ainsi qu’à la réparation des dommages et ses textes d’application, a conduit

à la mise en œuvre d’un nouvel outil pour maîtriser l’urbanisation autour des trois

sites Seveso « seuil haut » du groupe en France (installation de défluoration de

l’établissement AREVA NC Tricastin, installations de conversion d’AREVA NC

Malvési et Tricastin, AREVA NP Jarrie). Il s’agit du Plan de prévention des risques

technologiques (PPRT), qui permet de réduire les risques, traiter des situations

existantes et gérer l’avenir et stimuler le dialogue avec les parties prenantes, incluant

les collectivités territoriales.

Conformément au 2

e

axe de la politique environnement AREVA, l’accent est mis

sur la prévention et la maîtrise des risques environnementaux, en particulier les

risques opérationnels basés sur la mise à jour périodique des études de danger

des sites industriels (cf. Section 4.4.2.1.

Risques Seveso

).

2.3.

PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

2.3.1.

L’UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES,

DES SOLS ET DES MATIÈRES PREMIÈRES

Utilisation durable des ressources

L’objectif deminimisation de l’empreinte environnementale se traduit par des actions

de réduction des prélèvements dans les milieux naturels et des consommations de

matières et d’énergie, et par une recherche constante des possibilités de valorisation

des déchets.

Au niveau des projets, la démarche d’écoconception d’AREVA a permis d’évaluer

au plus tôt les impacts environnementaux de projets majeurs et ainsi de réaliser

des optimisations, notamment pour des projets portés par les BU Mines, Chimie/

Enrichissement et Recyclage, avec l’appui des ingénieries du groupe.

Les chapitres qui suivent relatifs à la maîtrise de la consommation d’énergie

d’AREVA, à la réduction des prélèvements d’eau et à la gestion des déchets du

groupe donnent des exemples concrets de réalisation permettant une utilisation

durable des ressources en limitant au maximum la consommation de matières

premières.

Utilisation des sols

AREVA est consommateur d’espace au sol de par ses activités industrielles et

minières. Si l’emprise foncière des principales activités industrielles n’évolue

quasiment pas au niveau du groupe, celle liée aux activités minières dépend

directement des technologies d’extraction mises en œuvre : une mine souterraine

ne nécessitera que peu d’emprise foncière par comparaison avec une mine à ciel

ouvert, qui aura besoin de plus d’emprise au sol. Les voies de communication

et les réseaux associés aux installations peuvent également avoir une influence

sur l’utilisation des sols. AREVA est conscient de ces enjeux et s’efforce de les

minimiser.

Par ailleurs, il est important d’intégrer le cycle d’une exploitation dans la démarche

de gestion de l’espace. En effet, les conditions de remise en état, après exploitation,

vont conditionner le retour à un état d’équilibre stable. En France, où l’exploitation

minière est arrêtée depuis près de 15 ans, AREVA gère environ 250 anciens sites

miniers, soit environ 14 000 hectares de terrain. Les anciennes mines ont toutes

été réaménagées et re-végétalisées, pour limiter leur impact résiduel et faciliter leur

intégration paysagère, tout en restaurant des habitats pour favoriser le retour des

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

AREVA 2016