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I M 0 N
A
D I E R.
l I
Torréfaction ou teinture du Café.
10. 1.
On emploie pour la torréfaction
un ustencile qui est trop connu pour en donner
ici la description. On met la graiae de café
dans un tambour , de manière qu'elle n'excède
pas la moitié de la broche qui le traverse. On
l'expose d'abord sur un feu modéré , et on
observe de tourner de tems
à
autre en sens
contraire. Lorsque le café commence
à
don–
ner de la
fnm~e
, on l'agite plus fortement ,
on secoue le tambour
à
plusieurs reprises et
en proportion de l'épaissem de la fumée, et
lorsque la pellicule qui sert d'enveloppe
à
cette graine se détache avec éclat , on retire
fa
broche du feu et on continue d'agiter jus–
<J.U'à
ce que le café ait acquis une bell e cou–
leur de maron clair , tirant sur le violet. On
verse pour lors le café grillé dans un vase ou
un vaisseau plat, qu'on expose à un air libre;
on le vanne , tant
à
l'effet .d'en rejetter les
pellicules qui s'en sont détachées et qui com–
muniquent au café un goût de brùlé, que poul'
faire refroidir cette graine promptement. On
la jette ensuite dans une boëte qui n'ait au cun e
odeur, et on n'en fait mou<lre qu'à fur et me–
sure qu'on en a besoin.
Quand on a
fait
r éduire le café grillé en
pondre , on en délaye une once dans uue cho–
pine d'eau froide ou chaude; cela est indiile–
rent , pourvu que celte eau ne soit pas bouil–
lante;
c~penclant
on ]a délayera de préférence
dans de l'eau froide. Dans. ce derni€r cas , on