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E

R.

159

on agite fortement avec une cuiller de bois,

puis on fait clarifier et cuire au

fort boulet

dix-huit livres de sucre; et lorsque le syrop

est refroidi, on coule la teinture au travers

d'un tamis, on rejette le marc comme inutile,

on verse cette liqueur laiteuse dans un vais–

seau, et lorsqu'elle est bien incorporée avec

Je syrop, on ajoute la teinture spiritueuse qu'on

a

mise en réserve, on agite le tout ensemble,

on

verse la liqueur dans de grosses bouteilles

de verre, et on ]a fait éclaircir, suivant

]a

méthode indiquée ci-dessus. Cette liqueur est

agréable au goût et

à

l'estomac, par sa douce

amertume.

Eau de Noyaux d'Abricots.

1!q.

31.

On commence d'abord

à

faire un

bon choix de vingt onces d'amandes d'abri–

cots bien nourries, on les jette dans l'eau boui

l–

ia.nie, on agite avec l'écumoire, jusqu'à ce

que

Ja

peau s'enlève en pressant l'amande avec

les doigts; on retire pour lors le vaisseau du

feu, on conle Je liquide, on jette les amandes

dans l'eau froide, on les monde de Jeurs écor·

ces, on les fait ensuite sécher, soit

à

l'étuve,

soit en les exposant

à

l'ardeur du soleil, jus–

qu'à ce qu'elles soient cassantes, on les écrase

grossièrement dans

un

mortier de marbre , et

on les

jette,

avec neuf pintes d'eau-de-vie rec ..

tifiée, dans une cucurbite qu'on place dans

son bain-marie, on la couvre d'un chapiteau

aveugle, on lutte

la

jointure, après quoi

on

échauffe et on entretient le liquide pendant

'SÎX OU

sept jours,

à

raÎSOll

de

douze heures

var.