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d'esprit de vin commun; après
q1!0~
on écrase
irossière·ment les calices et les p1st1Js ;
o~
les
met dans une petite bassine avec deux
p1~te~
d'eau de rivière. On échauffe et on entretient
le liquide pendant une heure
a~
quatre:viug–
tième degré de chaleur.
o~
.ret.ire le
~a1?seau
du feu et on le laisse refr01d1r a un air libre,
on jette le tout dans la même cucurbite , qu'on
place dans son bain-marie , on
1a
c?~vre
de
son chapiteau aveugle, on lutte la JOmture,
on chauffe et on entretient
la
1iqueur pendant
trois jours,
à
raison de douze heures par jour,
au soixante-dixième degré, on procède
à
la
distillation suivant les règles cle l'art ; et quand
la liqueur du thermomètre est montée jusqu'au
quatre-vingt-unième degré, on change de ré–
cipient, et on laisse couler la liqueur jusqu'au
degré <le l'eau bouillante ; après quoi on dé–
monte l'appareil et on met en réserve le der–
nier produit pour n'en faire usage yue dans
une seconde opération. On nettoie le vaisseau ,
on
y
verse le premier produit avec deux pintes
d'eau, on le place dans son bain, on le cou–
vre d'un chapiteau aveugle ., on lutte la join–
ture, on échauffe jusqu'au soixante-onzième
degré , et on laisse le liquide en digestion aussi
long-terns que pour l'infusion. Quand tout est
refroidi , on démonte
b
calotte , on couvre la
cucurbite d'un chapiteau armé de son refrigé–
rant, on ajuste le serpentin avec le
récipient~
et on procède
à
la rectificatiou . Cette opéra–
tion, qui commence au soixante-quatorzième
degré , doit s'effectuer depuis ce terme jus–
qu'au soixante-dix-neuvième.. On met pour




