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L'A R T
degré de chaleur que ci-devant. La liqneul"
étant bien refroidie, on ·coule au travers d'un
tamis , et on jrtte les morceaux d'angélifjue
dans une cucurbite avec quatre pintes d'eau;
on fait distillrr jmqu'au soixante-dix-huitième
degré ; on mêle ce dernier produit avec le pre–
mier, on
y
ajoute quatre ou cinq goulles de
l'e~sence
d'ambre , et pour le surplus ou
suit exactement les mêmes procédés.
Eau de Genzèvre.
J
53.
27.
On choisit les baies qui sont les plus
noires et
les
plus fraîches, ce qui se distingue
aisément par la forme des grains, quand leur
épiderme est bien tendre. Comme ces baies sont
encore susceptibles de fermenter et de con–
tract·er
un
goût d'aigreur et de moisi, on en
mâche quelques grains de ceux qui paroissent
les moins remplis, et on rejette tous ceux qui
sont affectés de cette saveur.
Lorsqu'on a fait un bon choix de ces baies,
on en jette deux livres dans l'eau froide, on les
lave en les frottant clans les mains. On les
essuie avec une serviette, on les écrase dans
un mortier de marbre, et on délayecelteespèce
de pâle avec deux pintes d'eau de rivière.
On
jefte
ce liL1uide daus une cucurbite , avec
quatre onces de tiges d'angélicprn , qu'on
a
coupées par morceaux , et sur lesquelles on
verse neuf pintes d'esprit de vin commun. On
couvre la cucurbite de son chapiteau aveugle,
et
on fait infuser pendant quarante-huit heures,
au
soixante - dixième degré de chaleur. On




