D U L I M 0 N A D I E R.
démonte la calotte , on couvre la cucurbile
d'un chapiteau armé de son réfrjgerant,
o~
a juste le serpent in avec le rhip ;ent, et.on fint
dis1ille1· jnsqu'an degré de cha leur de l1ea_u
bouillante. On démonte l'a ppareil, on n ·ttoie
le vaisseau
1
on
y
verse le produit avec six:
pintes d'eau ; on le couvre d'un chapiteau
aveugle , et on échauffe comme ci-devant.
On démonte la calotte, on couvre la cucur–
bite d'un chapiteau :-irmé de son r éfrigfrant,
on ajuste le serpentin avec le récipient , on
lut te les jointures, on assujettit le thermo–
m ètre dans le bain, et on procède
à
la recti–
fi cation. Quand la liqueLJr du thermomètre
est montée jusqu'au qnatre-vingt-unième de–
gré , on change Je récipient , on laisse couler
jusqu'au degré de l'eau bouillante , et on met
le dernier produit en r éservt", pour n'en faire
usage qu'après avoir élé rectifié dans une se-·
conde opération.
Quand on Yent passer
à
b
corn pos"tion, on
fait
clarifier dix-neuflivres de sucre suivant lamé–
thode ordinaire; et lorsqut"
l'.~curne
qui monte est
blanche, on relire le vaisseau du feu. Cette
qua ntité de sucre doit produire onze pintes de
liquide , et lorsque ce syrop est bien refroidi
,
on verse l'esprit aromatique dans le même
v~issea u,
on agite forlement le mélange, on
laisse reposer pendant trois ou quatre jours,
puis on fait éclaircir cette liqueur suivant
la méthode usitée ci-dessus , et on met en ré–
serve pour en user au besoin.




