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L'
A
lt
T
}mit jours, en. obser.vant d'agiter le vaisseau
une ou deux fois par 1our; on colle et on laisse
éclaircir; on soutire, on passe
le
dépôt
à
la
chausse;
ou
mêle le tout ensemble.
Ce marasquin artificiel est aussi agréable
que celui qui a été fabriqué avec des cerises
de la Dalmatie; quant àla première teinture plus
amère , qu'on a tiré des noyaux de cerises,
et qui a
été
mise en réserve , on clarifie sept
ou
huit
livres de sucre, suivant la méthode;
et
lorsqu'il est cuit
au lissé
,
on retire le
vais~
seau du fou, on laisse refroidir, et on
y
verse
celte teinture; on agite le mélange, on le met
dans un vaisseau , et on le
fait
éclaircir comme
ci-dessus.
Eau àe Noyaux de Cerises.
156.
3o.
On pèse trois livres de noyaux
de
cerises préparées et desséchées comme nous
l'avons
<ljt
dans le n°. précédent; on les jette
avec
huit pintes d'eau-de-vie rectifiée, dans
une cucurbite qu'on place dans son bain, on
la
couvre d'un chapiteau aveugle, on lutte
la
jointure, on assujettit
Je
thermomètre dans le
bain,
on échauffe et on entretient le liquide
pendant six jours,
à
raison de douze heures
rar jour , au soixante-dixième degré de cha–
leur , et autant de fois que la liqueur se re–
froidit, ou agite fortement avec une baguette ,
qu'on introduit par le tuyau de la cucurbite ;
on
la~sse
reposer pendant trois ou quatre jours,
on soutire par· inclinaison , on met eetle teinture
en réserve, et on
jette
deux pintes et demie d'eaL&
de
citron sur I.e marc resté dans la cucurbite ;




