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L'ART

communément

la lettre

rougP,

dont les écor'–

ces sont minces , odorantes , piquant la lan.

gue , lorsqu'on les mâche ; on les casse par

morceaux , on les met dans un mortier de

.

fonte,

on

y

ajoute quatre onces de sel marin,

on ]es arrose avec un peu d'eau de rivière, on

les réduit grossièrement en poudre.

On

les jette

avec sept piutes d'eau dans une cucurbite

qu'on place dans son bain et que l'on couvre

·de son chapiteau a vengle ; on lutte la join–

ti1rl\ ,

on échauffe et on entretient le fü1uide

penoant quarante-huit heures

au

soixante–

donzième degré de chaleur, puis on démonte la

c,aloHe , on tire la cucurbi1e de son bain, on

la

place sur un fourneiiu , on la couvre d'un

chapiteau orné <le son réfrigérant. On ajuste

le serpentin avec le récipient et on fait dis–

tiller

à

feu

ouvert. Quand

on

à

obtenu quatre

pintes

de

liqueur, on change de récipient,

on

met le premier produit en

r~serve,

on verse

quatre antres pintes d'eau chaude dans la cu·

curbite par le fuyau de cohubation , et on

continue la distillation , jusqu'a ce qu'on ait

encore obtenu la même quantilé de liqueur.

On

met séparément le second procJuit en ré–

serve; on démonte l'appareil , on replace la

cucurbite dans son bain , et on verse neuf

pintes d'esprit de vin commun sur le résidu;

on la couvre <le son chapi1eau ave11gl<" ,

et

on fait infuser comme ci-devant; puis on

dé–

mo11f.e la calotte

à

laquelle

on

substitue un

chapiteau armé de son réfrigérant.

On ajuste

le

serpentin avec le récipient , on

lutte les

joiutures , on

place le thermomètre da.us le