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pintes d'eau-de-vie rectifiée sur le marc qui
est resté dans la cucurbite; on la place dans
S-On bain et on la couvre de son chapiteau
aveugle 'on lutte la. jointure, et on laisse in–
fuser
p~ndant
quatre jours au même.degré de
chaleur, en observant d'agiter avec une b:i–
guelte <lutant de fois que Je liquide se refroidit;
on laisse reposer pendant vingt-quatre heures,
en tirant également par inclinaison, et on mêle
celte seconde teinture avec l'esprit de fleurs
de pêcher mis en réserve; on verse deux pintes
d'eau de rivière sur le marc resté dans la cu–
curbite, on l'agite fortement de tems
à
autre
avec une cuiller de bois, on coule au travers
d'un tamis, on jette le marc comme inutile,
et on met la liqueur en réserve, pour en faire
usage comme ci-après ; on verse tout l'esprit
aromatique réservé dans une cucurbite placée
dans son bain, on la couvre d'un chapiteau
aveugle , on lutte bien hermétiquement la
jointure , et on fait couler pendant quatre
jours, en observant d'entretenir le liquide dans
le soixante-dixième degré de chaleur; et pen–
dant que cette opération s'effectue, on fait
clarifier dix-huit livres de sucre suivant lamé–
thode; quand l'écume qui monte est blanche,
et que le syrop est cuit, on tire le vaisseau
du feu, on laisse bien refroidir, et on
y
verse
les deux pintes de teinture laiteuse provenant
des noyaux de cerises; on ajoute ensuite l'es–
prit aromatique
qui
a circulé pendant quatre
jours; on agite fortement le mélange, et on le
verse dans de grosses bouteilles de verre qu'on
tient
bien bouchées; on laisse reposer pendant