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tron, qu'on jette dans une pinte de ce liquide,
pour vingt-cinq pêches; on continue d'arranger
et d'arroser de trois en trois lits , et lorsque la
terrine est remplie, on laisse infuser pendant
qufoze ou vingt heures, puis on écrase bien
exactement toutes les parties du fruit; on fait
encore infuser vingt-quatre à trente heures ,
et on enveloppe ensuite cette matiè1;e liquide
dans un gros linge, qu'on exprime d'abord
doucement sous la presse, jusqu'à ce qn'il n'en
découle plus rien; quand le tout est bien ex–
primé, on jette le marc, on mesure la liqueur,
et on y
fait
fondre dix onces de sucre par
pinte ' et lorsque le sucre est bien fondu ' on
verse le tout dans nn vaisseau qu'on ne remplit
qu'aux deux tiers de sa capacité et qu'on tient
bien bouché; qnaud
il
commence
à
se former
dans la liqueur
un
léger mouvement fermen–
tatif, ce qui arrive ordinairement les huit,
neuf et dixième jour, on soutire par inclination,
on mesure la teinture qu'on
a
tiré des noyaux
de pêches, par le moyen de Peau-de-vie rec–
tifiée , on verse une partie de cette teinture dans
le vaisseau qui contient le suc des pêches, on
agite fortement , on mesure le surplus de la
quantité d'eau-de-vie,
qui
doit encore entrer
dans la liqueur,
à
raison d'un chopine par
pinte , si la
pL~emière
quantité
n'a
pas été
suffisante; on verse cette eau-de-vie sur les
mêmes noyaux ; on laisse infuser pendant un
I
mois , ou bien on jette le tout <lans une cucur-
bite: on la place dans son bain; on
Ja
couvre
<le
son
chapiteau
aveugle ; on lutte
la
jointure,
puis on échauffe et on entretient le liquide pen-




