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fait
un bonillon couvert, on le Vf' rse dans un
vaisseau
de
bois, qu'on
a
exposé
à
un
air
Jibre. A près cette opération, on laisse refroidir
ce liquide pendant v ingt-quatre heures; on place
ensuite des clay ons sur des terrines de grès;
on
y
jetle d'abord le marc qu'on enlève dans
une
écumoire ; on 1aisse reposer quatre ou cinq
heures
la
première liqueur
qui
a ,coulé, puis
on soutire par inclination ; on verse le
dépôt
sur le marc ; qua nd
il
est égoutté , on le verse
dans de gros linges , qu'on met sous la presse,
et <On
exprime fortement, puis on mesure la
liqueur; on
y
fait fondre
dix
onces de sucre en
pain , par pinte de liquide; quand
il
est bien
fondu , on ajoute une chopine d'esprit-de-vin
pour chaque pinte ; on agite
le
mélange qu'on
met en réserve dans un vaisseau, pour n'en
faire usage que six mois après; par ce moyen
on
a
un vin de cerises, qui conserve tous les
principes constitutifs de ce fruit.
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égard des noyaux qui ont été réservés ,
ont les jette dans une terrine, avec une petite
quantité d'eau; on les frotte les uns contre les
.autres
,
avec la paume des mains , jusqu'à
ce qu'on en ait détaché toutes les pellicules qui
sont fort adhérentes au bois de ces noyaux;
on
les fait ensuite sécher et on en forme le com–
posé de l'eau ou huile de noyaux de cerises ,
ou
huile de noyaux.
Yin des quatrefruits rouges.
. 3o(. 7. Ce
vin est composé
de
cerises, de
groseilles,
framboises, merises
ou mûres
parmi




