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L'
A
R T
cjant <]Uarante-huit heures au septième degré :
lorsqu'il est refroidi , on démonte la calotte,
on soutire par inclination ; on verse celle se–
conde teinture dans un vaisseau , et on jette
une quantité suffisante d'eau de rivière sur les
noyaux de pêches, qui sont reslés dans la cu–
curbite :
on
la couvre d'un chapiteau armé de
de son réfrigérant; ou ajmte le serpentin avec
le récipient , puis on
fait
distiller, et
on
laisse
couli;>r la liqueur jusqu'au degré de l'eau bouil–
lante ; on démonte l'appareil; on jette le résidu
comme inutile, et on verse le produit, ainsi que
la
teinture qui étoit en réserve dans le vaisseau
qui contient la lil1ueur; on agite fortement
et
on laisse reposer.
,
Ce vin est agréable et aussi salutaire
que
celui d'orange; mais il acquiert une qualité su–
périeure en vieillissant.
Vin de Cerises.
306.
6.
Lorsqu'on a
fait
choix: de cer.ises,
qui
s.oat
dans leur plus grande maturité , on
les
monde de leurs queues qu'on.jette el des noyaux
qu'on met en réserve, pour en faire l'usage ci–
a
près détaillé;on foit également cho ix <le merises
bien noires ; on les monde seulement de leurs
queues. Ces fruits étant ainsi préparés, on passe
les cinq parties de cerises et une partie de me–
rises, on les jette dans un rn<;>rt;er de marbre; on
les arrose en roulant avec le pilon dt>
b1li-;,
et on
]es jette dans une poële
~'
confiture. Lorsque
le vaisseau est rempli, on le place snr le
fotll'-
11eau, puis on échauffe; et quand
le
liquid~
a




