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Lorsqu'on veut. passer
à
la composition, on
fait clarifier vingt-une livres de sucre, r> t qua.nd
l'écume qui monte est blanche , on fait cmre
le syrop
att cassé,
et on le convertit en huile.
comme nous a''oos dit en donnant
la
com–
position de
]'Elixir huileux et aromatique
de cannelle ,
au chapi!-re de
]'Elixir.
Aprè·
qnoi on retire
ie
vaisseau
dL1
fou ; on
y
verse–
deux cuillerees
à
café d'esprit acide de citron;
on agite ce syrop avec
l'~c umoire,
et quand
il
est
totalement refroidi, et
que
le goût de
cuit
ne
se fait plus sentir, on
y
verse l'esprit d'anis dans
lequel on a préalablement
fait
dissoudre sept
ou
huit gouttes
d'ess~nce
éthérée d'ambre; on agite
fortement le mélange, on le verse dans de grns–
ses bouteilles de verre ; on laisse reposer pen–
dant qualre ou cinq joms, puis on co:Ie avec
le
blauc d'œuf, on laisse éclaircir, on soutire
et
on passe le dépôt
à
la chausse.
Quand on veut teindre celte liqueur en
roug~.
on enveloppe deux pierres de tounrnso l dans un
linge, qu'on jette dans deux pintes d'eau avec
deux onces de cochenille; on fait bouillir jns–
qu'à réduction de moitié, puis on coule
au tra–
vers d'un
tamis.
On jette le marc
dans nn
vais–
seau avec
lrt
même quantité d'eau, qu'on
fai t
également
r~clnireet
couler
à
travers d'un
tami:.;;
on jette cette teinture dans le syrop qu'on a ob–
servé de n'étendre qu'en raison
de
la
quantité
de liquide colorant qui doit
y
entrer; on jette
le marc dans l'esprit aronrntiljlle
d'anis, qu'on
a
mis en réserve,
à
l'effet
d'en
tirer ce qui
lui
reste
des
parties colorantes par le rno yen de
)'j
n·
fu:>ion
Y.ui
pent s'effectuer en
vingt -
quatre




