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L'
A
1l
T
feu, et on l'expose pendant quatre ou cinq jours
à
un air libre,
à
J'eflet de faire perdre
à
ce
syrop huileux le golÎt de
cuit,
qui absorberoit
une partie du parfum de
la
vanille. Le tout
étant ainsi disposé: on démonte le vaisseau,
on verse la teinture et le
fruit
dans le syrop,
on
y
a
joule cinq
OLl
six gouttes d'essence
éthé–
rée d'ambre: on agite fortement avec le
mé–
lange, on la verse dans des vaisseaux qu'on
tient bien bouchés, on laisse reposer pendant
quinze jours, puis on colle, on laisse
éclaircir~
on
soutire et on passe le dépôt au travers
<le
la chausse de drap.
,
Par ce moyen on a une liqueur buileuseJ
et
d'autant plus agréable, qu'elle contient tous
les principes de
la
vanille. Lorsqu'on veut
lui
donner une belle couleur d'or, on jetle une
demi-once de cochenille clans Je syrop
ou
dans
la teinture de vanille; et quand on voudra.
lui communiquer une belle couleur rouge, on
si1ivra les mêmes procédés qui ont été donnés
pour l'huile d'anis ou de fenouil.
Huile d'œiLlet.
79· 4.
Quand on a
fait
choix
de
fleur~
d'œil–
let, on les monde de leurs pistils , on en pèse
douze livres qu'on met dans un vaisseau de
grès avec
neuf pintes d'eau-de-vie rectifiée;
on bouche,
on
lnUe bien hermétiquement ce
vaisseau, et on laisse infoser pendant un mois,
on coule
la
liqueur au travers d'un tamis
de
crin; on exprime le marc avec les
mains;
on
jette
ce marc dans
Un€
cucurbite avec
quatre




