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TRAITÉ

que celle pratique est des plus blâmables, ceux 11ui la

mettent en usage risquent d'être poursuivis avec toute la

rigueur des lois.

Quelques-uns, plus scrupuleux, après avoir traité une

liqueur \Jar l'acétate ou le sous-acétate

de

plomb, satu–

rent ces

substan~s

par l'emploi d'une même quantité

d'acide tartrique qui, en formant un précipité abondant,

les entraine avec lui. Les doses employées pour un

hectolitre de liqueurs sont généralement celles-ei : ac.é–

tale ou sous-acétate de plomb ,

t

OO

grammes; acide

tartrique,

tOO

grammes.

On reconnaît facilement la présence d'un sel de plomb

dans un liquide, en

y

ajoutant quelques gouttes d'une

dissolution de sulfate de soude (

:s

grammes de sulfate

fondu dans

t:S

grammes d'eau), ou d'une dissolution

alcoofü1ue de picromel (alcool

t

5

grammes, picromel

i

grammes.)

Le

collage à chaud, c'est-à-direccluiquis'opèreaumême

moment que le tranchage, est quelquefois employé par

des Liquoristes : ils ajoutent

t

!

blancs d'œufs par hec–

tolitre de liqueurs; cette méthode est vicieuse,

et

la

liqueur qui est traitée par ce moyen contracte un goût

d'albumine cuite que le temp5 a bien de la peine

à

faire disparatlre.

Par suite des motifs déduits dans cet article, après que

les liqueurs ont été clarifiées par le collage et le repos,

il

est encore utile de procéder

à

leur filtration , afin de

leur donner une limpidité irréprochahle.