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Dl!S LIQtEURS.

H3

à

on degré supérieur ; de tous les fruits

à

écorce le cédrat

est

le

meilleur: c'est à celte espèce qu'appartiennent les énormes

pon–

cires

qu'on envoie tout confits de l'llalie.

La

bergamote

est encore une variété Ile citron. C'est le pro–

duit d'un citronnier enté sur un poirier bergamote.

Son

arome

est lrè&-agréable et très-fort, son suc est légèrement acide. La

bergamote ressemble, par la forme et la couleur,

à

la bigarade,

excepté que la bergamote a l'écorce unie comme l'oranee de

Portugal.

Coamm.u. - Insecte originaire du Mexique, qui croit sur

une plante grasse garnie de piquants, nommée

nopal

ou

cactui

coccinilifer.

Elle se présente dans Je commerce sous la forme

d'un petit corps irrégulier, généralement convexe d'un côté, et

légèrement concave de l'autre, ayant

3

millimètres de longueur

environ, et

i

millimètres de largeur, très-ridé à sa surface et

pr~senlant

des lignes trannersales assez apparentes.

La

couleur de la cochenille varie, elle est quelquefois d'un

rouge foncé noirâtre et désignée dans le commerce sous Je nom

de

cochenille noire,;

d'autres fois elle est d'une couleur gris

blanchâtre jasp" de rose, et porte alors le nom de

cochenille

grise jaspée ou argentée.

Ces sortes de cochenilles ne sont

qu'une seule et même espèce, et les différences qu'on y observe

tiennent

à

ce que l'on est dan3 l'usage, pour faire périr la co–

chenille noire, de la plonger dans l'eau bouillante qui la prive de

la couleur blanchâtre dont elle est naturellement couverte. La

cochenille grise, au contraire, que l'on fait mourir en l'exposant

à

la chaleur d'un four, consene la couleur qui lui est propre.

Les corhenilles noires sont peu sujettes

à

être falsifiées; mais

il n'enest

pas

de même des cochenilles grises, que certains mar–

chands jaspent artificiellement en les exposant dans un endroit

humide ou

à

la npeur d'eau et les bra11ant avec de la craie de

Briançon dans un sac de peau long et étroit. Cette cochenille

qui, par cette préparation, acquiert du poids et un aspect ar–

genté, est ensuite criblée pour la séparer de l'excédent du laie

et enfin livrée au commerce.

Cette falsification se reconnait en faisant macérer ln coche–

nille dans l'eau tiède; l'insecte se gonfle, s'arrondit, el la pou–

dre 11e détache et se 1'888emble au fond du vase. Avec un peu

de patience, on peut aussi la séparer mécaniquement.

Le type de la bonne cochenille, quelle que soit d'ailleurs la

nuance de sa couleur, devra toujours offrir des grains bien dé–

taebés les uns des autres, bien nourris, Jourde, arrondis, peu

ridés, mais presentant distinctement la forme et les anneaux

qui sont propres

à

cet insecte.