Dl!S LIQtEURS.
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à
on degré supérieur ; de tous les fruits
à
écorce le cédrat
est
le
meilleur: c'est à celte espèce qu'appartiennent les énormes
pon–
cires
qu'on envoie tout confits de l'llalie.
La
bergamote
est encore une variété Ile citron. C'est le pro–
duit d'un citronnier enté sur un poirier bergamote.
Son
arome
est lrè&-agréable et très-fort, son suc est légèrement acide. La
bergamote ressemble, par la forme et la couleur,
à
la bigarade,
excepté que la bergamote a l'écorce unie comme l'oranee de
Portugal.
Coamm.u. - Insecte originaire du Mexique, qui croit sur
une plante grasse garnie de piquants, nommée
nopal
ou
cactui
coccinilifer.
Elle se présente dans Je commerce sous la forme
d'un petit corps irrégulier, généralement convexe d'un côté, et
légèrement concave de l'autre, ayant
3
millimètres de longueur
environ, et
i
millimètres de largeur, très-ridé à sa surface et
pr~senlant
des lignes trannersales assez apparentes.
La
couleur de la cochenille varie, elle est quelquefois d'un
rouge foncé noirâtre et désignée dans le commerce sous Je nom
de
cochenille noire,;
d'autres fois elle est d'une couleur gris
blanchâtre jasp" de rose, et porte alors le nom de
cochenille
grise jaspée ou argentée.
Ces sortes de cochenilles ne sont
qu'une seule et même espèce, et les différences qu'on y observe
tiennent
à
ce que l'on est dan3 l'usage, pour faire périr la co–
chenille noire, de la plonger dans l'eau bouillante qui la prive de
la couleur blanchâtre dont elle est naturellement couverte. La
cochenille grise, au contraire, que l'on fait mourir en l'exposant
à
la chaleur d'un four, consene la couleur qui lui est propre.
Les corhenilles noires sont peu sujettes
à
être falsifiées; mais
il n'enest
pas
de même des cochenilles grises, que certains mar–
chands jaspent artificiellement en les exposant dans un endroit
humide ou
à
la npeur d'eau et les bra11ant avec de la craie de
Briançon dans un sac de peau long et étroit. Cette cochenille
qui, par cette préparation, acquiert du poids et un aspect ar–
genté, est ensuite criblée pour la séparer de l'excédent du laie
et enfin livrée au commerce.
Cette falsification se reconnait en faisant macérer ln coche–
nille dans l'eau tiède; l'insecte se gonfle, s'arrondit, el la pou–
dre 11e détache et se 1'888emble au fond du vase. Avec un peu
de patience, on peut aussi la séparer mécaniquement.
Le type de la bonne cochenille, quelle que soit d'ailleurs la
nuance de sa couleur, devra toujours offrir des grains bien dé–
taebés les uns des autres, bien nourris, Jourde, arrondis, peu
ridés, mais presentant distinctement la forme et les anneaux
qui sont propres
à
cet insecte.