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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

17

1

RAPPORT DE GESTION

DU CRÉDIT COOPÉRATIF

RAPPORT

DU PRÉSIDENT

LES COMPTES

DU CRÉDIT COOPÉRATIF

INFORMATIONS

COMPLÉMENTAIRES

Organes d’administration, de direction et de surveillance

Le Conseil peut rémunérer les censeurs par prélèvement sur le montant

des indemnités compensatrices allouées par l’Assemblée générale à

ses membres.

Au 31 décembre 2016, les censeurs sont au nombre de 10, dont

9 personnes morales et 1 personne physique représentant les porteurs

de parts P.

Le 31 mai 2016, trois mandats de censeurs arrivés à échéance ont

été renouvelés pour une durée de 6 ans, par décision de l’Assemblée

générale :

|

la Société Coopérative d’Entraide-Fonds d’Expansion Confédéral

(SOCODEN-FEC) ;

|

le Conseil national du Crédit Coopératif (CNCC) ;

|

la Société Coopérative pour la Rénovation et l’Équipement du

Commerce (Socorec).

L’Assemblée générale du 31 mai 2016 a désigné la Fédération des

Entreprises Publiques Locales (FEPL) nouveau censeur.

Le 10 mars 2016, Le Conseil a pris acte de la désignation de

M. Pascal Trideau, nouveau représentant d’Esfin, en remplacement de

M. Dominique de Margerie puis le 31 mai 2016 de la désignation de

Mme Alexandra Bouthelier, nouvelle représentante du Conseil national

du Crédit Coopératif qui succède à M. Jean-Marie Miramon.

1.1.1.3

Conditions d’exercice du mandat

d’administrateur

Dispositif d’agrément des administrateurs

Dans le cadre de la transposition en droit français de la

directive européenne CRD 4 par l’ordonnance 2014-158 du 20 février

2014 et suite à la publication des décrets et arrêtés d’application relatifs

à cette ordonnance, un agrément des administrateurs par les autorités

prudentielles françaises et européennes est requis.

Le Conseil d’administration du 16 décembre 2014 a pris acte de ces

nouvelles dispositions. Une procédure a été mise en œuvre à compter

du 2 février 2015 pour constituer les dossiers d’agrément qui sont

adressés,

via

l’organe central BPCE, à l’Autorité de contrôle prudentiel

et de résolution (ACPR) puis à la Banque centrale européenne dans

les 15 jours suivant les nominations d’administrateurs.

Depuis le 20 novembre 2016, concernant les renouvellements des

administrateurs, la procédure a été simplifiée : un courrier du président

du Conseil d’administration attestant de l’absence de modification de

statut est demandé par l’ACPR.

Indépendance des administrateurs

La logique du gouvernement d’entreprise des sociétés coopératives

s’organise autour d’une composante centrale, le sociétariat. Composé

essentiellement de personnes morales clientes, fédérées au travers de

leur tête de réseau qui les représente, le sociétariat du Crédit Coopératif

participe à la définition de la stratégie de la banque et concourt à la vie

coopérative du Groupe.

Selon le guide de gouvernance des coopératives et des mutuelles publié

par l’IFA, auquel le Crédit Coopératif se réfère, les administrateurs de

coopératives sont, par construction, les représentants les plus légitimes

de l’intérêt collectif des sociétaires, et leur mode d’élection garantit leur

indépendance.

Le Conseil d’administration du Crédit Coopératif justifie cette position

sur la base des éléments suivants :

|

la double qualité du sociétaire, à la fois associé et client de sa banque,

est l’un des principes fondateurs de la coopération bancaire ;

|

sa composition doit refléter, avec la répartition la plus harmonieuse

possible, la composition du sociétariat du Crédit Coopératif ;

|

les dispositions pour se prémunir des conflits d’intérêts ont bien été

prises, dans la mesure où son règlement intérieur stipule que tout

membre du Conseil d’administration a l’obligation de faire part de

toute situation de conflit d’intérêt même potentiel le concernant et

de s’abstenir de participer au vote de la délibération correspondante ;

|

un administrateur n’entretenant – directement ou indirectement –

aucune activité avec le Groupe Crédit Coopératif n’a pas vocation à

siéger au sein de son Conseil d’administration.

En conséquence de quoi, le Conseil d’administration du Crédit

Coopératif du 23 juin 2009 a considéré que ses membres (à l’exception

des administrateurs élus par les salariés) :

|

sont élus démocratiquement par les sociétaires selon le principe

« une personne, une voix » ;

|

sont uniquement responsables devant les sociétaires qui les ont élus ;

|

sont légitimes et représentatifs de la diversité du sociétariat de la

banque ;

|

sont les représentants et les garants de l’intérêt collectif des

sociétaires.

Règles de déontologie et prévention des conflits

d’intérêt

Le règlement intérieur du Conseil d’administration du Crédit Coopératif

rappelle qu’aucun de ses membres ne doit s’exposer à des conflits

d’intérêts liés à des relations d’affaires entre le Crédit Coopératif et son

Groupe et les sociétaires ou clients qu’il représente.

Les règles déontologiques recommandées aux membres du Conseil

d’administration sont également rappelées dans la Charte de

Gouvernement d’entreprise du Crédit Coopératif.

Par ailleurs, les administrateurs et censeurs s’engagent à leur entrée

au Conseil de respecter une Charte des « droits et devoirs des

administrateurs », adoptée par le Conseil d’administration du 10 avril

2013.

Des informations privilégiées sur le Crédit Coopératif et sur Natixis, filiale

cotée du Groupe BPCE, sont susceptibles d’être échangées au cours des

Conseils d’administration du Crédit Coopératif. Les membres du Conseil

d’administration sont individuellement informés de leur inscription sur

la liste des initiés permanents du Crédit Coopératif et sur la liste des

initiés permanents de Natixis établie au sein du Crédit Coopératif. Ils

reçoivent une notice d’information rappelant les principales dispositions

légales et réglementaires applicables à la détention, à la communication,

et à l’exploitation d’une information privilégiée, ainsi que les sanctions

encourues en cas de violation de ces règles.

Conventions réglementées

Conformément à la loi, les conventions conclues entre le Crédit

Coopératif et l’un de ses administrateurs, personne physique ou

personne morale, ou conclues avec toute société ayant un dirigeant ou

un administrateur commun avec le Crédit Coopératif sont soumises au

Conseil d’administration du Crédit Coopératif et à l’Assemblée générale,

dans le cadre du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les

conventions règlementées, lorsque ces conventions ne portent pas sur

des opérations courantes.

Conformément à la réglementation en vigueur, au cours de l’exercice

2016, le Conseil a autorisé, préalablement à leur signature, des

conventions dites réglementées. Il a par ailleurs passé en revue le

13 décembre 2016 l’ensemble des conventions réglementées, dont la

conclusion a été autorisée par le Conseil au cours d’exercices précédents,

et qui ont continué à produire des effets au cours de l’exercice. Pour de