1976-2016 L’IFCAM a 40 ans
Ensemble, formons notre avenir
DE NOUVELLES COMPÉTENCES POUR UNE BANQUE QUI S’ÉMANCIPE
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La culture générale,
vecteur de progression
sociale et commerciale
Au tournant des années 80,
le besoin de développer
la culture générale
des cadres commerciaux
et personnels d’agence
se fait sentir. L’IFCAM
apporte alors une
réponse pédagogique et
opérationnelle ambitieuse.
Ce sera AP3 (Atelier
pédagogique n° 3).
S’ils excellent en techniques bancaires, cer-
tains chefs de bureau et cadres commerciaux ne
sont pas forcément à l’aise face à la nouvelle clien-
tèle urbaine, aux chefs d’entreprises ou même à de
jeunes embauchés souvent plus diplômés qu’eux. Ils
souffrent d’un manque de culture générale et d’aisance
en société.
Jean Falzon, alors directeur administratif de la FNCA,
a conscience du problème et le soumet à l’IFCAM.
Une réponse pédagogique et un programme opéra-
tionnel sont élaborés. Ce sera AP3.
UN PROGRAMME RESPECTUEUX
DE L’INDIVIDU, EFFICACE ET GÉNÉREUX
À objectifs ambitieux, réponse exception-
nelle : AP3 propose cinq semaines d’une formation pas
comme les autres, réparties sur 18 mois et animées par
les meilleurs formateurs. Les cadres prometteurs étant
sélectionnés par leur directeur général, AP3 a vite été
perçu comme une liste d’aptitude, ou un mini-par-
cours, pour une catégorie de collaborateurs talen-
tueux mais sans diplôme et dont certains deviendront
cadres de direction.
La première semaine était consacrée à la com-
munication sous toutes ses formes
. Écouter,
comprendre, reformuler, être compris… Travailler
en commun. Repérer comment certains éléments
concourent à construire une solution en groupe…
Ou pas. L’innovant Synergomètre était bien sûr de
la partie. Rien n’égalait son efficacité à l’époque. Les
techniques de communication étaient encore tout à
fait nouvelles.
Les deuxième et troisième semaines
permet-
taient à la fois de développer ses capacités d’analyse
et de synthèse et d’acquérir les fondamentaux d’une
culture générale et artistique. En une quinzaine de
jours, des clés étaient données pour comprendre les
bases de l’économie, de la sociologie et de la politique
en s’efforçant, pour chacune de ces disciplines, de faire
comprendre les liens avec la vie professionnelle quo-
tidienne. Le but : devenir plus à l’aise pour démarcher
ceux que l’on n’osait pas rencontrer jusque-là, et avoir
un meilleur impact commercial.
La découverte de l’art était aussi un point majeur.
Il s’agissait d’apprendre à regarder et à ressentir :
«Demandez-vous toujours pour quelle raison l’artiste a
fait cela comme cela » ; «Quel choc avez-vous ressenti ? » ;
«Quel bénéfice en ressortez-vous ? »
La quatrième semaine
était dédiée à la préparation
de la dernière épreuve. Il s’agissait de réaliser un tra-
vail personnel, également appelé le « chef-d’œuvre »
dans la formation. Les formateurs et intervenants
«Demandez-vous toujours
pour quelle raison l’artiste a
fait cela comme cela»