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LE PAYS DU COGNAC
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chacun un courson, -un pouzzi, - et dirigés soit en éventail, dans les vignes
cultivées
à
la charrue , soit en gobelet, dans les plantations serrées et cultivées
à
la nlain. Ce n 'est que depuis qu'elle est greffée sù r sujet a nléricai n qu 'elle
est taillée long et dirigée sur fil de fer, d 'après le systèn1e double Guyot ou
encore d 'après le système de Royat. Cependant. dans l' île d 'Oléron, on laisse
à
chaque souche indépenda1nment de 4 ou
5
coursons, une longue branche
à
fruits, qui est fixée en terre par son extrémité.
Tous les sols lui con,·iennent, et les Yignerons Je sa,·ent depuis
longten1ps.
l'vlunier,
dans un ouvrage qui a pour titre: « Essai d 'une méthode
propre
à
étendre les connaissances des voyageurs ou Recueil d'observations
sur la province d 'Angoun1ois, etc.
»,
publié à Paris en 1779, et dans lequel se
1
Vignoble de .M. Georges Briand ,
à
Belmont, près Cognac (Charente)
trouvent de très utiles indications sur la viticulture, s 'exprime ainsi au sujet de
la folle :
«
La Folle blanche est un cépage très productif, qui réussit dans
toutes sortes de terrains; n1ais il pousse malheureusen1ent de bonne heure, ce
qui fait qu'ilest très sujet
à
être gelé. Malgré cet inconvénient , on cherche
à
le
multiplier, surtout depuis le dépérissement du
Bal;,ac;
il
y
a n1ên1e des
cultivateurs qui voudraient n'avoir que des vins blancs; ils font de meilleures
eaux-de-vie et produisent plus que les rouges. La foJJe blanche veut aussi
être rapprochée, on pourrait espacer les ceps
à
3 pieds les uns des autres. ))
En fait, l'espacement donné
à
chaque cep est Yariable. Dans les sols frais,